Les camps d’été Notre Dame d’Arménie permettent aux orphelins, aux enfants handicapés, maltraités ou en situation d’extrême pauvreté de vivre 10 jours de l’année dans un cadre protégé : ils mangent à leur faim, jouent sans se soucier d’où ils vont dormir le soir et ils expérimentent la bienveillance. Vous pouvez offrir à 900 enfants des vacances qui seront un véritable répit.

Le projet

« Beaucoup d’enfants considèrent ces camps d’été comme le meilleur moment de l’année, parfois même de leur vie. »

La situation en Arménie

À la fin de l’ère communiste avec l’indépendance de l’Arménie, et à la suite de l’horrible tremblement de terre de 1988, les Sœurs arméniennes de l’Immaculée Conception sont venues en Arménie pour servir les enfants dans leur patrie. Aujourd’hui, l’Ordre dispose d’un orphelinat, d’une école professionnelle et d’une garderie pour personnes âgées à Gyumri, d’une garderie à Tashir, d’un camp d’été à Tsaghkadzor, d’un centre de jeunesse à Erevan et d’un couvent à Djavakhq, en Géorgie. Son but est d’assurer le développement global des enfants orphelins, abandonnés et dans le besoin.

L’Arménie a souffert d’un certain nombre de changements sociaux, culturels, politiques et économiques, ainsi que de catastrophes naturelles, de guerres, d’affrontements et de blocus de l’Artsakh. Ces changements négatifs ont eu un impact considérable sur sa population la plus vulnérable, les enfants et les jeunes. Pendant l’été, lorsque les écoles sont fermées, les enfants des orphelinats et des familles économiquement instables errent souvent dans les rues. La santé et les loisirs sont également sous-financés dans les régions.

Pour la plupart de ces enfants, le camp d’été Notre-Dame d’Arménie offre une évasion de leurs villages reculés, de leurs villes et de leurs rues bruyantes et poussiéreuses, pour profiter des services fournis, de la compagnie de leurs pairs, des jeux et d’autres activités. Beaucoup d’enfants considèrent les camps d’été comme le meilleur moment de l’année, parfois même de leur vie. En réponse à la situation actuelle, les Sœurs arméniennes continuent d’organiser un programme de camps d’été pour les enfants nécessiteux et orphelins, de tout le pays. Depuis 2021, les sœurs ont inclus davantage d’enfants issus des familles touchées par la guerre du Haut-Karabakh de 2020 ou la pandémie de coronavirus.

Les conséquences pour les enfants

Les récents changements sociaux, culturels, politiques et économiques, ainsi que la pandémie de Covid-19, la guerre, les affrontements frontaliers et le blocus de l’Artsakh, ont eu un impact considérable sur la qualité de vie des enfants et des jeunes. L’un des problèmes sociaux les plus alarmants en Arménie aujourd’hui est la pauvreté des enfants. Les indicateurs de pauvreté sont élevés, en particulier chez les enfants vivant dans des familles et des institutions à faible revenu.

Réduire les effets psychologiques et améliorer la santé mentale des enfants

Chaque été, le camp accueille des campeurs de différentes régions d’Arménie et de Djavakhq dans la station balnéaire de Tsaghakdzor. Les enfants bénéficient d’une alimentation nutritive, d’un repos physique approprié, d’une assistance psychologique et d’expériences éducatives religieuses dans un environnement sûr. Les enfants sont instruits par des membres du personnel inspirants et talentueux.

Les sœurs arméniennes offrent un repos estival et des loisirs de 10 jours aux garçons et aux filles arméniens défavorisés. Une session d’une semaine sera organisée pour les adolescentes et les personnes âgées de la crèche Nadine Basmadjian. Le programme du camp d’été aura lieu entre le 27 juin et le 29 août.

La vie des enfants arméniens, en particulier ceux qui ont fuit le Haut Karabagh et ceux qui vivent sous assauts militaires répétés sur les frontières de l’État arménien, a eu de graves conséquences sur leur santé mentale. Le camp s’efforcera de réduire les effets psychologiques de la guerre, des pertes et de la pauvreté et d’améliorer leur santé mentale et leur bien-être, en aidant à développer la créativité et les valeurs esthétiques chez les enfants. Cela se fera par le biais de cours de dessin, de peinture, de chant et de danse, le renforcement de leurs capacités physiques par le sport et les exercices quotidiens, l’amélioration de leurs compétences sociales par des jeux, des compétitions, l’augmentation de leur compréhension culturelle par des voyages, des randonnées et des excursions.

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