L’Afrique australe a été frappée par un cyclone dévastateur dans la nuit du 14 au 15 mars ; certains rapports évoquent le chiffre de près de 1000 morts. Le père Sandro Faedi, administrateur apostolique de Tete, au Mozambique, témoigne auprès de l’AED de la violence de cette catastrophe.

« Personne n’a entendu les victimes appeler à l’aide alors qu’elles étaient emportées par les rivières en crue qui s’engouffraient dans la ville. » Tel est l’accablant constat que le père Sandro Faedi, administrateur apostolique de Tete, au Mozambique, dresse auprès de l’AED.

Une région sous les eaux

Dans la nuit du 14 au 15 mars, le cyclone Idai s’est abattu sur la province de Sofala, au centre du Mozambique, où se trouve un million d’habitants et 25 paroisses. Beira, poumon économique du pays et capitale de cette province, a été submergé par les inondations et détruite à 90%. «  Beira n’est plus une ville, constate le père Faedi. Elle a été presque entièrement détruite. Vu d’avion, la ville ressemble à un grand lac d’où émergent des bâtiments sans toiture. On n’aperçoit ni les rues, ni les maisons, ni les champs. Beaucoup de gens ont perdu la vie. »

Dans cette région, actuellement en grande partie sous les eaux, le prêtre observe qu’il n’y a plus « ni téléphone, ni moyens de communication, ni eau potable », car des vents extrêmement violents, à 200 km/h, de fortes pluies et des rivières en crue ont détruit les infrastructures.

Trois jours de deuil national

« Pour l’instant, nous ne pouvons que prier, en étant prêts à donner notre contribution le moment venu », poursuit le père Faedi, qui redoute une augmentation du nombre de victimes. Les rapports provisoires font état d’un millier de morts et, selon l’archevêché de Beira, 23 églises paroissiales ont été endommagées et trois entièrement détruites.  Le diocèse a mis en place une commission ad hoc pour apporter une aide d’urgence à la population durement éprouvée.

Mercredi 20 mars, le Mozambique a commencé trois jours de deuil en hommage aux victimes du cyclone.

A la demande de l’Eglise locale, face à l’ampleur de la crise, l’AED va fournir une aide d’urgence dans la ville portuaire de Beira.

(Crédit photo : archidiocèse de Beira / AED)

 

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