Voici un an que Leah Sharibu, une jeune nigériane âgée de 15 ans, est détenue par des djihadistes. En raison de sa foi chrétienne.  

« Bring Back Our Girls » réclamait la communauté internationale, indignée, après l’enlèvement de 237 jeunes filles, le 14 avril 2014, à Chibok, dans le nord-est du Nigeria. Une indignation toujours d’actualité : pour avoir refusé de renier sa foi chrétienne, voici un an, jour pour jour, que Leah Sharibu est détenue par une faction dissidente de Boko Haram.

Captive, en raison de sa foi

Agée de 15 ans, Leah avait été enlevée le 19 février 2018 avec 109 autres jeunes filles, lors de l’attaque de son internat, à Dapchi, dans le nord-est du pays. Et, si les autres captives ont été libérées au bout d’un mois de détention, la jeune chrétienne reste, elle, entre les mains des djihadistes, en raison de sa foi. En octobre dernier, ceux-ci ont fait savoir qu’ils entendaient la garder comme « esclave à vie ». Seule chrétienne du groupe, elle a en effet refusé de se convertir à l’islam. « La confiance et la foi de ma fille m’ont fait réaliser que je vivais sous le même toit qu’une admirable disciple du Christ, confiait alors son père, Nathan, profondément ému. Leah a témoigné qu’elle ne renoncerait jamais au Christ, même si elle devait être tuée, ce qui m’a rendu fier de sa grande foi dans le Seigneur. »

Boko Haram, une menace toujours d’actualité

Alors que le président Buhari avait cru pouvoir annoncer en 2015 avoir « techniquement vaincu » Boko Haram, cette organisation terroriste continue de semer la terreur dans la région du lac du Tchad. Depuis 2009, elle mène une insurrection armée qui a fait plus de 20 000 morts et deux millions de réfugiés. Face à la multiplication des attaques, le Nigeria, le Cameroun, le Tchad et le Niger ont fait appel, fin novembre, au « soutien  de la communauté internationale » dans la « lutte contre le terrorisme ».

« Je sais que dans le monde entier, les fidèles prient et continuent de prier pour la libération de ma fille, déclarait Rebecca, la mère de Leah, en octobre dernier, mais, jusqu’à présent, je n’ai pas revu ma Leah. Je voudrais supplier les chrétiens : ne vous lassez pas de prier pour elle jusqu’à ce qu’elle revienne. » Contactée aujourd’hui par l’AED, Rebecca ajoute que « Dieu peut préserver Leah et nous la ramener donc abandonner n’est pas une option. »

On estime que plus de 2000 personnes sont encore captives de Boko Haram dans la région du lac du Tchad.

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