Les écoles libanaises de la Congrégation Notre-Dame du Bon Service sont aujourd’hui menacées de fermeture car rares sont les élèves qui peuvent payer leurs frais de scolarité. Pourtant, elles dispensent un enseignement de qualité tant sur le plan académique que spirituel. Alors que les écoles publiques sont inopérantes faute de financement et de professeurs.

Elles rendent visible la communauté chrétienne et maintiennent sa présence dans le pays.

En soutenant ces écoles, vous freinez l’exode massif des professeurs et contribuez à préserver un climat de paix entre les élèves de différentes religions.

Le contexte

Le pays autrefois considéré comme la « Suisse de l’Orient » subit un effondrement économique et financier, parmi les plus extrêmes depuis les années 1800, selon la Banque mondiale. Les événements survenus au Liban  au cours des quatre  dernières années ont eu un  impact dévastateur et, aujourd’hui, plus de 70% de la population vit dans la pauvreté. Depuis octobre 2019,  le Liban  est ravagé  par une crise économique, financière  et sociopolitique aggravée par  la pandémie de Covid-19 et l’explosion du 4 août 2020 dans le port de la capitale Beyrouth.

En cette fin 2023, La situation politique au Liban reste dans l’impasse et le pays n’a toujours ni cabinet ni président.

La situation économique continue de se détériorer; Le Liban est aujourd’hui le pays du monde qui est, selon les journaux libanais, le plus dépendant des envois de fonds étrangers. Mis à part quelques États riches en pétrole, il a également les recettes fiscales les plus faibles au monde par rapport au PIB, ce qui affecte sa capacité à fournir des services de base.

L’enjeu des écoles

L’école au Liban c’est :

  • Un lieu où les enfants reçoivent une éducation et peuvent donc avoir des projets d’avenir.
  • Un lieu où les enfants sont formés spirituellement.
  • Un lieu où les enfants apprennent à vivre en société. Au Liban, cela signifie vivre en paix avec les enfants d’autres confessions.
  • Un lieu où les enfants reçoivent un repas : pour certains, c’est le seul repas de la journée.
  • Une organisation qui fournit un salaire aux professeurs, grâce auquel ils peuvent subvenir aux besoins de leur famille.
  • Une occupation saine pendant que les parents travaillent. Cela évite l’oisiveté et de basculer dans la délinquance et les addictions.

Au Liban, les frais de scolarité sont normalement payés en partie par les familles et en partie par des subventions gouvernementales.

En raison de la crise financière du pays,

-> Non seulement une forte part des parents ne peuvent pas payer leurs frais de scolarité (estimée à 70%).

-> Le gouvernement libanais n’a pas payé la plupart de ses obligations aux écoles assistées depuis ~4-5 ans.

En conséquence, les écoles se retrouvent dans une situation financière désastreuse. Elles ne peuvent plus payer leurs enseignants. Le grand risque est qu’ils soient contraints de fermer comme c’est le cas de trop nombreuses écoles.

Les enseignants sont particulièrement susceptibles d’émigrer à l’étranger, que ce soit en Europe ou dans le Golfe, parce qu’ils ont les qualifications nécessaires pour trouver un emploi à l’étranger et mener une vie plus digne. Leur salaire actuel se situe entre 150 et 200 dollars par mois, contre 1 500 dollars avant la crise. Avec ce salaire, ils ne peuvent pas subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille : dans certains cas, le coût du trajet pour se rendre à l’école pour travailler est plus élevé que leur salaire mensuel.

Les congrégations religieuses catholiques qui gèrent des écoles restent fidèles à leur service. Se donnant sans compter, elles font leur maximum pour accueillir le plus d’enfants, même s’ils ne peuvent pas payer.

Le projet

Depuis 70 ans, les Sœurs de Notre-Dame du Bon Service sont présentes dans le nord de la Bekaa, une région très pauvre et largement dominée par la présence massive de musulmans chiites et du mouvement Hezbollah. Depuis leur arrivée, elles ont témoigné de l’amour universel proclamé par Jésus en servant tous leurs frères en plus de la minorité chrétienne de la région.

Les Sœurs de Notre-Dame du Bon Service veulent que l’esprit évangélique guide leurs écoles. Par conséquent, elles emploient une majorité d’enseignants chrétiens.

Elles ne font pas payer ceux qui ne le peuvent et continuent à accueillir tous les élèves qu’elles peuvent. Mais leur temps ne suffit pas, il faut payer le matériel, les frais de fonctionnement et des professeurs.

L’aide apportée dans le cadre de ce projet soutiendra 100 étudiants pauvres, dont les bourses seront versées, et 71 enseignants.

95 € financent un an de frais de scolarité d’un étudiant.

135 € procurent une allocation annuelle à un professeur.

Matériel pour la pastorale

Téléchargez ici la présentation power point du projet, destinée aux enfants.

(en cas de problème de téléchargement, envoyez un mail à aurelie.pinault@aed-france.org)

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