Catégorie
Aide à la subsistance des religieuses
Pays
Monde
Date de lancement
mars 2020

L’AED s’engage à verser 5 millions d’euros pour soutenir les prêtres et les religieuses qui sont au service des communautés les plus fragiles face au COVID-19.

Pour aider à atténuer l’impact de la pandémie du Covid-19, l’Aide à l’Église en Détresse, au service de l’Église persécutée et souffrante dans le monde entier, va fournir 5 millions d’euros de financement d’urgence aux prêtres et aux religieuses qui s’occupent des communautés les plus vulnérables dans le monde.

Face à l’accroissement de la détresse sociale dans le monde entier, en raison du COVID-19, cette initiative vitale aidera les religieux qui ont perdu les moyens de subvenir à leurs besoins fondamentaux, afin qu’ils puissent continuer à exercer leurs ministères spirituels et sociaux, tels que l’administration des sacrements, la prise en charge des malades et des personnes âgées, l’aide aux pauvres ou encore les visites aux prisonniers… Le financement de l’AED permettra d’agir au Proche-Orient, en Europe centrale et orientale, en Amérique latine, en Asie et en Afrique, en soutenant différents projets.

« Alors qu’un accroissement des souffrances humaines liées au COVID-19 se fait sentir dans le monde entier, la demande de soins sociaux et spirituels monte en flèche », a déclaré Thomas Heine-Geldern, Président exécutif de l’AED internationale. « Nous souhaitons que cette aide, rendue possible grâce à nos bienfaiteurs, contribue à alléger le fardeau de nos courageux religieux qui sont au front, apportant l’amour et la compassion de Dieu à nos frères et sœurs souffrants. »

Alors que le monde entier fait face aux ravages de la pandémie, d’innombrables communautés dans les pays en développement – déjà appauvries et ne disposant que de ressources limitées – sont particulièrement vulnérables dans cette crise. Elles dépendent souvent de l’Église locale pour les services sociaux, dont les soins de santé.

« Dans la prière, nous sommes unis aux prêtres et religieuses courageux et dévoués qui se donnent sans compter pour servir les communautés les plus vulnérables du monde, et à tous ceux qui souffrent dans le monde entier », a poursuivi Thomas Heine-Geldern. « L’Église joue un rôle spirituel et pastoral particulièrement vital dans la vie quotidienne des communautés chrétiennes les plus pauvres de la planète, et nous devons contribuer à renforcer le filet de sécurité qu’elle fournit. Je suis très reconnaissant à nos donateurs qui, souvent en dépit de leurs propres douleurs et difficultés, tendent la main à leurs coreligionnaires. C’est un beau geste qui aide à maintenir la foi vivante. »

Exemples de projets – Mai 2020

Brésil : Offrandes de messe pour 18 prêtres de Juína

Juína est un diocèse de l’État du Mato Grosso, dans la région du Centre-Ouest du Brésil. Dans ce diocèse les communautés sont souvent assez dispersées, ce qui ne facilite par les déplacements pour les prêtres et les fidèles.

En raison de l’éloignement des communautés, les dépenses de carburant et d’entretien des véhicules, par exemple, sont extrêmement coûteuses et les fidèles ici, en raison de leur pauvreté, ne peuvent pas offrir beaucoup pour collaborer à l’évangélisation. Dans leur foi, ils apportent des offrandes de nourriture aux prêtres, mais ces dons se font rares.

Père Adilson Selch, donnant la Communion à quelques indigènes du village de Pé-de-Utum.

Grâce aux offrandes de messe, il est possible de financer la formation des prêtres. Actuellement il y a 4 séminaristes dans le grand séminaire, et 7 dans le petit séminaire, dont 4 qui font l’expérience pastorale dans les paroisses.

Durant cette période de pandémie, le petit séminaire situé à San Jose sert de maison de charité. Des repas sont offerts chaque jour aux personnes qui vivent dans la rue. Mais les ressources dont dispose ce séminaire deviennent de plus en plus insuffisantes et ne permettent pas de poursuivre le processus de formation des futurs prêtres. Il est possible que ce séminaire ferme en juillet, du fait de ce manque d’argent.

Afin de permettre aux séminaristes de continuer de se former et pour le séminaire, qui œuvre dans la formation et dans l’aide envers les plus pauvres, ne ferme pas, l’AED souhaiterait apporter un soutien financier de 10 427,59 €.

Tchad : Offrandes de messe pour 30 prêtres de Sahr

Situé en Afrique centrale occidentale, le Tchad est un pays à majorité musulmane et l’un des pays les plus pauvres du monde. Environ 57% de la population est musulmane, et ils sont très visibles, car là où il y a même un petit nombre de maisons, il y a aussi une mosquée.

L’Église catholique y est relativement jeune. Le premier missionnaire n’est arrivé ici qu’en 1929 et le premier prêtre indigène a été ordonné en 1957, suivi par le second 13 ans plus tard en 1970. Aujourd’hui, les catholiques représentent environ 8 % de la population.

Le diocèse de Sahr, composé de 19 paroisses et 3 quasi-paroisses, compte 58 prêtres, 5 frères et 35 religieuses. C’est un diocèse rural où les habitants vivent de l’agriculture.

En cette période de Covid, bien que les églises soient fermées, les prêtres continuent de demeurer dans les paroisses et de célébrer l’Eucharistie, qui est suivie par les fidèles dans la communion spirituelle. Chaque dimanche, la célébration de l’Eucharistie est diffusée par notre radio diocésaine.

Célébration de l’Eucharistie à Koumra, portes fermées

Comme il n’y a plus de quête pour le denier du culte, la situation économique des paroisses est de plus en plus compliquée. Le diocèse, connaissant également des difficultés économiques, ne peut donner aux prêtres que des intentions de messe.

Afin de venir en aide à ces prêtres, l’AED aidera les Tchad en leur transmettant des intentions de messe pour un total de 11 220 €.

Liberia : Offrandes de messe pour 9 prêtres de Gbarnga

Entre 1989 et 2003, le pays a connu l’une des guerres civiles les plus sanglantes du continent. Le Liberia ne s’est pas encore remis de ces guerres, et les habitants ne croient toujours pas à une paix durable.

Si la guerre civile continue de susciter une profonde méfiance à tous les niveaux de la société, la crise Ebola a également été une lourde épreuve pour les libériens entre 2014 et 2016.

Afin de mieux guérir les traumatismes causés par la guerre et les épidémies, les évêques prévoient d’offrir des retraites spirituelles supplémentaires aux prêtres afin qu’ils soient mieux en mesure de soutenir les fidèles dans leurs besoins spirituels.

En cette période de pandémie et de confinement, les prêtres continuent de célébrer les messes sans assemblées, en offrant les intentions collectives des fidèles. La nouvelle station de radio diocésaine (Radio Paraclet) diffuse quotidiennement des messes en direct qui sont suivies par de nombreuses personnes dans tout le diocèse.

Mesures de sécurité durant le Covid-19 – Paroisse du Cœur Immaculé de Marie

Les paroissiens confient régulièrement des intentions de messe, mais qui ne sont que très rarement accompagnées d’offrandes car ils ne peuvent pas se le permettre. Beaucoup de personnes meurent de faim et ne peuvent joindre les deux bouts, et les besoins pastoraux de l’église ne sont pas suffisamment soutenus. Certains paroissiens essayent de tendre la main aux prêtres en donnant des produits alimentaires, qui sont ensuite redistribués aux personnes nécessiteuses.

Les visites pastorales ont été suspendues, et c’est donc la prière qui est au cœur de l’activité des prêtres de ce diocèse.

Notre aide au Liberia est donc principalement concentrée sur le soutien aux prêtres, qui sont souvent la seule source d’espérance pour de nombreux croyants, surtout en cette période. L’AED a décidé d’aider les 9 prêtres des diocèses de Gbarnga avec 7,209 €

République Démocratique du Congo : Offrandes de messe pour 73 messes de Kabinda

Célébration de l’Eucharistie dans le diocèse de Kabinda

Le diocèse de Kabinda se trouve au centre de la République Démocratique du Congo (RDC) sur le fleuve Lomami. Il compte 31 paroisses.

La population du diocèse de Kabinda dépend principalement de l’agriculture pour gagner sa vie. Les agriculteurs pratiquent l’agriculture traditionnelle et utilisent des outils rudimentaires, qui ne produisent pas un excédent commercialisable qui peut générer des revenus pour soutenir les coûts au-delà de leurs besoins plus fondamentaux. Ils ne peuvent donc pas se permettre ce qu’ils appellent des « dépenses sociales » comme la scolarisation des enfants, des soins de santé de qualité, des repas riches en nutriments et des vêtements décents.

Les guerres qu’a connu la République Démocratique du Congo ont plongé la population dans une grande misère. Le diocèse de Kabinda a été particulièrement touché : fermes détruites, véhicules volés, bâtiments saccagés. Tous ces éléments servaient à financer le travail pastoral et à assurer la survie des prêtres, en plus de financements externes.

Les prêtres de Kabinda vivent donc majoritairement des offrandes des fidèles, qui sont très insuffisantes pour pouvoir survivre.

L’AED voudrait donc soutenir ces prêtres par la prière et les dons financiers. Nous souhaiterions donc envoyer des offrandes de messe dans le diocèse de Kabinda pour 17 600 €.

Russie : 3 000 offrandes de messe pour 114 prêtres de l’archidiocèse de Notre Dame à Moscou pour 2020

L’Église catholique en Russie est très minoritaire. Il n’y a qu’environ 200 paroisses catholiques dans le pays et les fidèles sont dispersés sur de grandes superficies.

Plusieurs prêtres de l’archidiocèse de Notre Dame à Moscou nous ont envoyé des témoignages et des messages de gratitude, en ce temps de Covid 19.

« En ces jours de séparation physique de la paroisse, je ressens en particulier une unité spirituelle avec l’Église, avec la paroisse locale et avec les personnes avec lesquelles je suis connecté de manière eucharistique. Je prie pour ceux qui souffrent. Je prie spécialement pour les intentions qui m’ont été données. Je suis sûr qu’en priant ensemble, nous parviendrons à l’unité de l’Église dans le monde. »

 Père Daniil Radko – Paroisse de l’Assomption de Nijni Novgorod
La messe rediffusée, en période de Covid, sans fidèles

« Je désire exprimer ma gratitude à l’Aide à l’Église en Détresse, ainsi qu’à tous ceux qui soutiennent notre Église locale. »

Père Krystof Bujak, OP – Paroisse de l’Ascension à Koursk

« C’est une période difficile pour nous tous. Mais chaque jour, je célèbre la Messe pour les personnes qui participent à la prière par la diffusion en ligne. Il y avait peu d’intentions de messe auparavant, elles sont maintenant extrêmement rares. »

Père Michail Tsymljakov – Paroisse Notre-Dame du Perpétuel Secours à Petrozavodsk

« Un grand merci pour ce soutien financier en ces temps difficiles »

Père Alexader Domnikov – Paroisse Immaculée Conception de Notre-Dame de Perm

Afin d’aider ces prêtres dans leur quotidien et dans la réalisation de leur mission d’évangélisation, l’AED souhaite les soutenir à hauteur de 24 000 €.

Argentine : aide de subsistance pour 16 religieuses dans le diocèse de Comodoro Rivadavia

Soeur Betania de Jesus dans le jardin de la maison des religieuses

« En toutes choses, Dieu agit pour le bien de ceux qui l’aiment » (Romains 8, 28)

Situé dans le sud de l’Argentine, le diocèse de Comodoro Rivadavia est la deuxième plus grande juridiction en Argentine. Certaines communautés se trouvent jusqu’à 600 km de distance du siège du diocèse, ce qui ne facilite pas les moments de rencontre et de partage.

Le diocèse n’étant composé que de 39 prêtres, les sœurs sont dans certains endroits la seule présence de l’Église. Quatre communautés composées de quatre sœurs chacune sont présentes. Catéchèse pour enfants et adultes, pastorale des jeunes, visite des malades et des prisonniers, ces activités sont présentes parmi d’autres dans le quotidien de ces sœurs.

Bien qu’elles mènent un style de vie très austère, les sœurs sont très gaies dans leur dévouement. Les différents dons qu’elles reçoivent sont directement mis au service du peuple afin de les aider à vivre dignement.

En cette période, les sœurs cousent des masques et distribuent de la nourriture aux personnes dans le besoin.

Aide de subsistance pour 16 religieuses dans le diocèse de Comodoro Rivadavia

Pour soutenir les sœurs dans la réalisation de leur mission et pour leur permettre de continuer à représenter l’Église au sein de leur diocèse, l’AED souhaiterait les soutenir à hauteur de 5 100 €. 

Brésil : Aide de subsistance pour 42 religieuses dans le diocèse de Feira de Santana

Situé dans l’état de Bahia, ce diocèse est caractérisé par une grande pauvreté et souffre à plusieurs reprises de longues périodes de sécheresse.

Les religieuses de 12 communautés de l’archidiocèse de cette région pauvre sont actives dans de nombreux domaines pastoraux différents. Elles jouent un rôle central, en particulier dans les paroisses, qui ne peuvent pas être visitées plus souvent par les prêtres.

Comme cela se produit partout dans le monde, ici aussi en cette période de pandémie, les besoins des pauvres et des plus vulnérables ont augmenté. Les difficultés de maintien de l’emploi et la réduction ou même l’élimination de tous les revenus ont conduit de nombreuses familles à faire appel à l’aide des sœurs.

Préparation de la soupe en partenariat avec la paroisse de Nossa Senhora das Graças pendant Covid-19

En cette période de pandémie, les sœurs fournissent des paniers de nourritures, distribuent des vêtements et préparent de la soupe pour les familles nécessiteuses et les personnes qui viennent à leur porte pour obtenir de l’aide. Elles fabriquent également des masques à donner à la population nécessiteuse. Le travail est fait par les sœurs en collaboration avec des femmes bénévoles, qui viennent leur apporter un soutien physique.

Les sœurs sont également présentes pour apporter un soutien psychologique aux personnes qui en ont besoin, grâce à la présence de certaines sœurs infirmières.

L’AED souhaiterait aider ces sœurs avec une aide de 14 500 €, qui leur sera essentielle pour continuer à apporter leur aide à toutes ces personnes nécessiteuses.

Niger : Aide de subsistance pour 12 sœurs de la congrégation “Fraternité des Serviteurs du Christ”

Pays sahélien, le Niger est à grande majorité musulman. Le nombre de catholiques est d’environ 25 000.

Fabrication de savons par les sœurs et des membres de la communauté en période de Covid-19

A cause de la crise sanitaire, l’école est fermée et les élèves sont rentré chez eux, sauf ceux qui ne pouvaient pas à cause de l’insécurité. Le centre de nutrition a également été fermé. Cependant, il y a tellement d’enfants sous-alimentés qui sont actuellement en grande souffrance que les sœurs envisagent de rouvrir le centre.

La population du diocèse est en détresse, et les sœurs ont donc décidé de fournir aux 500 femmes qui fréquentent leur centre de nutrition à Dan Bako des kits comprenant un seau, des masques, des morceaux de savon et du savon liquide.  Pour montrer leur solidarité avec les villages qui n’ont pas d’eau, elles ont décidé de distribuer de l’eau gratuite de leur forage à Dan Bako qui leur permettait normalement d’avoir un petit revenu.

L’Église catholique au Niger est très active dans les secteurs sociaux de base de l’éducation, de la santé, du développement rural et de la promotion des femmes.

Comme dans de nombreux pays, depuis le 19 mars les églises sont closes et les chrétiens prient maintenant chez eux avec leur famille.

La congrégation « Fraternité des Serviteurs du Christ » est une petite communauté basée dans le diocèse de Maradi depuis 12 ans. Les sœurs dirigent une école dans la communauté de Tibiri et un centre de nutrition dans la communauté de Dan Bako.

Les enfants qui fréquentent le centre de nutrition des Sœurs de la Fraternité des Serviteurs du Christ

Il est donc difficile pour ces sœurs de tenir bon et de venir en aide à cette population en détresse sur plusieurs points. Pour les aider, l’AED voudrait leur apporter un soutien financier de 15 000 €.

Niger : Aide d’existence pour 68 sœurs servant dans l’archidiocèse de Niamey

Capitale du Niger, Niamey est située dans l’extrême ouest du pays. Dans l’archidiocèse de Niamey, les moniales représentent près de la moitié des agents pastoraux. Aujourd’hui, il y a 68 moniales de 19 congrégations. Elles sont actives dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la pastorale. Certaines d’entre elles travaillent dans un orphelinat.L’impact de la pandémie de Covid 19 sur l’économie et la vie elle-même dans le diocèse est une source de préoccupation.

Pour aider les différentes communautés à survivre et à accomplir leurs missions auprès des fidèles, l’AED souhaiterait les aider à hauteur de 15 000 €.

Aide de subsistance pour des sœurs du Burkina Faso

Autrefois considéré comme un modèle de coexistence pacifique entre la religion musulmane et la religion catholique, le Burkina Faso a connu de nombreuses violences en 2019, avec de graves attaques djihadistes contre les communautés chrétiennes. Exil de nombreuses personnes, fermetures des écoles, assassinats de prêtres, fermeture de paroisses, voici certaines des conséquences qu’ont entrainé ces violences.

À ces situations difficiles s’ajoute désormais la crise sanitaire liée au Covid-19, dont le premier cas a été connu le 9 mars 2020. Entre insécurité et risques sanitaires, la population du Burkina Faso est fortement fragilisée.

Mais la mission et l’activité des chrétiens ne s’arrête pas là. Grâce à différentes congrégations religieuses qui œuvrent dans le pays, les chrétiens sont très présents dans le domaine de la santé et de l’éducation. Les femmes trouvent également un réel accompagnement personnel et spirituel auprès de ces religieuses. Dans notre projet, ce sont deux congrégations de religieuses qui jouent un rôle essentiel auprès des populations burkinabés.

La Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Lac Bam

Fondée en 1967 par un Père de la Société des Missionnaires d’Afrique, ces sœurs appartiennent au diocèse de Ouahigouya. Les sœurs annoncent la Bonne Nouvelle du Salut aux personnes les plus défavorisées, les plus pauvres. En agissant dans des zones rurales où la population est la plus privée de soutien spirituel et social. A travers diverses activités pastorales et sociales, elles contribuent à défendre la dignité et les droits des femmes et à libérer les jeunes filles des contraintes sociales culturelles.

Dans ce contexte de pandémie, les sœurs continuent à rendre visite aux familles afin de les sensibiliser aux règles d’hygiène et les encourager à respecter le confinement. Il s’agit d’un véritable défi pour ces sœurs, car la plupart des familles vivent à 20 ou 30 dans la même pièce. La mise en place et le respect des règles d’hygiène est donc primordial. De plus, ce sont des familles qui peuvent survivre grâce à la générosité des autres et du gouvernement. A cause de la situation actuelle, la plupart des familles se retrouve abandonné, ce qui constitue donc un nouveau défi pour ces sœurs qui essayent au maximum de les aider à survivre.

Les sœurs continuent également à apporter la sainte communion à des personnes âgées. Leurs prières sont par ailleurs source d’espoir pour ces familles vivant sans avoir de visibilité sur leur futur. « Certaines de nos communautés restent confinées mais sont unies à l’Église et au monde entier par l’intensité de leur prière personnelle et communautaire. » Comme nous le dit Sœur Thérèse Kaboré, supérieure générale de cette congrégation, la prière est encore plus intense en cette période.

Pour ces sœurs, l’AED s’engage à fournir une aide pour un montant total de 19 300 €.

Les sœurs œuvrant dans le diocèse de Fada N’Gourma

36 sœurs, venant d’une dizaine de congrégations, œuvrent dans tous les secteurs de la vie paroissiale : catéchèse, formation spirituelle, visite des malades à domicile ou dans les hôpitaux…

En tant que religieuses, elles agissent de différentes manières afin de prévenir et de lutte contre le Covid-19.

« Nous éduquons constamment les patients et leurs compagnons à porter un masque et à se laver les mains, à ne pas se serrer la main pendant les salutations, à éternuer dans le coude et à limiter leurs mouvements. »

Sœur Joséphine ZONGO.T, Sœur du Christ Rédempteur, infirmière

« Depuis le début de la pandémie, nous avons mis en place des mesures pour prévenir la propagation du virus. Toute personne qui entre à l’hôpital doit se laver les mains, porter un masque et respecter la distance. Il est vraiment important que tout le monde respecte ces mesures parce que si jamais un cas apparaît, tout le monde sera infecté »

Sœur Lucie Kabore, vierge consacrée, travaillant dans un hôpital de Fada N’Gourma

« Au cours des consultations, nous rencontrons continuellement les personnes déplacées en raison de la situation d’insécurité. Les enfants sous-alimentés sont internés au CREN pour leur rétablissement interne et leur suivi ambulatoire. Pour faire face à cette pandémie qui n’a pas de cible, nous pratiquons la sensibilisation et la pratique des mesures de sécurité en matière d’hygiène. Au fil des jours, nos moyens sont limités alors que la pratique est de rigueur. Avec l’insécurité, nous n’avons plus de soutien extérieur pour nourrir les enfants. »

Sœur Laurence Traoré, infirmière et à la tête du Centre de Récupération Nutritionnel

Pour ces sœurs, l’AED s’engage à fournir une aide pour un montant total de 20 000 €.

Pour soutenir les populations et les sœurs du Burkina Faso, l’AED a besoin de vos dons et de vos prières ! Prions pour que ces sœurs trouvent la force et les biens matériels nécessaires pour mener à bien leur mission d’évangélisation, d’accompagnement et de soutien !

Aide à l’existence pour 6 religieux et 46 religieuses du diocèse de Kharkiv-Zaporizhzhya, en Ukraine

Sr. Sabina Pekala (Communauté des Petites Sœurs Missionnaires de la Miséricorde) de Kharkiv travaille comme infirmière au centre social de Sainte-Elisabeth de Hongrie.

La société ukrainienne a connu 70 ans de communisme et, actuellement, le pays traverse la crise politique, économique et sociale la plus difficile depuis son indépendance en 1991. Le contexte ne permet donc pas aux religions de se développer dans de bonnes conditions, notamment pour la religion catholique.

Sur les 44 millions d’ukrainiens, un peu moins de 10% sont catholiques. Dans ce pays, l’une préoccupation centrale de l’Église est le soutien aux familles. L’absence générale de perspectives conduit souvent à la rupture des mariages et des familles. Ces conditions appellent de toute urgence le renforcement de la pastorale familiale.

Au quotidien, les 46 religieuses venant de 9 communautés différentes travaillent dans des maisons « mère-enfant » et dans un centre pour les sans-abris et les malades. Elles s’occupent également de la catéchèse, elles organisent des retraites, s’occupent des enfants… Au centre pour les sans-abris et les malades et dans leur mission pastorale, elles sont aidées par 6 religieux venant de 3 communautés différentes.

Face à cette pandémie de Covid-19, les sœurs réalisent des consultations et des soins médicaux de base pour les personnes qui demandent de l’aide, qu’ils soient paroissiens ou non. Distribution de masques et sensibilisation aux gestes barrière afin de combattre le virus, voici les principales missions de ces sœurs durant cette crise.

Pour Sœur Sabina Pekala, de la communauté des Petites Sœurs Missionnaires de la Miséricorde, « Le plus important est d’être avec les gens et de leur donner de l’espoir ! »

Afin d’aider ces religieux et religieuses à subvenir à leurs besoins financiers pour aider ces populations et pour continuer de répandre ce message d’espoir, l’AED va mettre à disposition un budget de 26 000 €. C’est pourquoi nous sollicitons à nouveau votre soutien et vos prières, c’est grâce à vous et à votre générosité que ces religieux et religieuses peuvent mener à bien leur mission au sein de l’Église.

Aide à l’existence pour 19 sœurs à Cuba

La pauvreté à Cuba est importante et ne cesse de prendre de l’ampleur : manque de nourriture et de médicaments, manque de soins médicaux et d’assistance et bien d’autres, la situation de ce pays rend essentielle la mission sociale et pastorale de l’Église.

La mission des sœurs est alors très importante. Elles font de leur mieux pour s’occuper des malades et des personnes âgées les plus vulnérables, elles prient avec les personnes et elles leur enseignent sur Dieu. En apportant une assistance matérielle, spirituelle et sanitaire, les sœurs sont de réelles appuies pour les populations, quand leurs moyens leur permettent.

Dans le diocèse de Kharkiv-Zaporizhzhya, situé dans le territoire occupé du pays, la situation est très compliquée. En guerre depuis 2015, la situation économique est très instable et les prix des biens de première nécessité ne font qu’augmenter. Les paroissiens sont donc de plus en plus pauvres et ne peuvent donc plus aider financièrement les sœurs pour qu’elles puissent mener à bien leur mission d’accompagnement aux personnes les plus vulnérables (personnes âgées, malades, personnes handicapées, enfants).

Au sein de la Congrégation des Hermanas Sociales, 19 sœurs accomplissent des tâches humanitaires et sociales depuis 1951 à Cuba. Face à cette crise du Covid-19, les sœurs se sentent encore plus engagées envers les populations et cherchent tous les moyens pour agir auprès des plus vulnérables et de ceux qui souffrent, tout en respectant les directives sanitaires nationales.

« Nos prières vont à tout le peuple de Dieu qui vit cette période de douleur et d’incertitude, à vous qui, avec votre soutien, nous aident à réaliser tant de rêves qui contribuent au bien-être de ce peuple cubain. »

Afin de continuer à fournir des soins aux personnes âgées et aux sans-abris, les sœurs ont dû trouver de nouvelle manière d’apporter leur aide à cette population qui a désespérément besoin d’aide. Certaines sœurs apportent de la nourriture dans les maisons, d’autres vont dans la paroisse où elles ont créé les conditions nécessaires pour que les personnes qui n’ont pas de maison puissent aller se laver, se changer et prendre de la nourriture, et d’autres vont distribuer des masques et des fournitures aux personnes âgées.

En plus de ce soutien matériel, les sœurs cherchent à fournir à chacun un accompagnement spirituel personnalisé, nécessaire en cette période ou l’exercice de la foi peut être plus difficile pour certains. Les sœurs appellent donc les personnes, créent des groupes de soutien sur WhatsApp, envoient des prières afin de garder un contact spirituel et pour continuer leur mission d’évangélisation.

Pour les aider dans leurs missions, l’AED s’engage à fournir une aide de 7 600 €. Merci à chacun d’entre vous pour votre aide et votre fidélité depuis toutes ces années, qui nous permet de mener à bien ces projets !

Offrandes de messe pour les prêtres de Berberati, en République Centrafricaine

Suite à la guerre civile, la République Centrafricaine s’enfonce dans une situation de violence continue. Des milliers de personne sont mortes, et près d’un million ont changé de lieu de vie, soit dans le centre du pays soit dans des pays voisins afin de se protéger. Face à cette situation, les prêtres et les sœurs assurent la pastorale de l’Église et œuvrent pour la reconstruction du pays, qui devient vitale tant sur le plan humain que spirituel.

La formation des prêtres et l’aide d’urgence sont donc les priorités de l’AED dans cette région.

« Je vous remercie pour vos prières, et nous sommes sûrs que vous nous soutiendrez dans la célébration de l’Eucharistie en solidarité avec nous dans les récents événements douloureux et malheureux que traverse notre cher pays, la République Centrafricaine. »

Monseigneur Dennis Kofia Agbenyadzi

Au total, 34 prêtres assurent la pastorale du diocèse de Berberati. 2 nouveaux prêtres seront accueillis au cours de l’année, il s’agit ici d’un signe de la bienveillance de Dieu et de la croissance du diocèse selon Monseigneur Dennis Kofia Agbenyadzi, l’évêque.

Les activités pastorales de ces prêtres se concentrent sur la formation chrétienne, la formation des catéchistes et autres agents pastoraux, les sessions de formation sur la non-violence évangélique, le dialogue intercommunautaire et la réconciliation. Si leurs conditions de vie ne facilitent pas leur mission, l’évêque rend grâce au Seigneur pour le courage et la joie avec lesquels il annonce l’Évangile.

En cette période de pandémie de Covid-19, l’Église de République Centrafricaine continue d’exercer sa mission. Les prières sont également très importantes et poussent les prêtres à évangéliser dans la joie du Seigneur.

« Soyez toujours rassuré de mes prières pour vous et ainsi que pour tous ceux qui vous aident à pourvoir aux besoins des activités missionnaires de l’Église en Afrique. »

Monseigneur Dennis Kofia Agbenyadzi

Pour soutenir ces prêtres l’AED a fourni une aide financière de 14 400 €

Offrandes de messe pour des prêtres des séminaires en Ukraine et en République Démocratique du Congo

Au séminaire du Saint-Esprit à Lviv, en Ukraine, 9 900 € ont été apporté par l’AED afin de pouvoir célébrer des messes grégoriennes. Le séminaire est fermé et les séminaristes sont chez eux, tous en bonne santé.

Chacun espère que cette situation ne va pas décourager des vocations, et que nombreux sont ceux qui voudront entrer au séminaire pour l’année 2020-2021.

L’espérance et la prière sont au rendez-vous au sein de ce séminaire. « Nous croyons et nous espérons que le Seigneur miséricordieux évitera à tous cette menace. Nous prions chaque jour avec cette intention ! ». Encore plus que jamais, les séminaristes prient pour la situation du pays, le nombre de patients et de personnes touchées par le virus en Ukraine et pour la population.

« Merci encore à vous et à tous les donateurs pour leur soutien financier et priant à notre séminaire. Nous croyons et espérons qu’après les contraintes de temps et les examens, nous pourrons tous continuer notre travail quotidien. »

« Ce cadeau est très apprécié car nous traversons une période très difficile pour les bienfaiteurs et pour votre organisation. Je vous souhaite de rester bien confinés pour vous protéger. Profonde union de prière. »

Au grand séminaire interdiocésain de Malole, en République Démocratique du Congo, l’AED a apporté un soutien de 9 144 € pour célébrer des messes.

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