Irak : les chrétiens menacés dans leur propre pays
Nous avons besoin de votre aide pour reconstruire le couvent et le jardin d’enfants des Sœurs dominicaines de Catherine de Sienne
En 2014, les chrétiens fuient l’avancée de l’État islamique vers la plaine de Ninive. À cette époque, la générosité des donateurs de l’AED a permis de fournir une aide d’urgence à plus de 11 800 familles réfugiées à Erbil, dans le Kurdistan irakien. Depuis la chute de l’État islamique en 2017, l’AED aide les chrétiens à rentrer chez eux et contribue à la reconstruction des maisons et des bâtiments d’Église.
Et pourtant, ils souhaitent rester vivre chez eux !
Certains chrétiens ont été encore récemment victimes de milices armées (vols, menaces, agressions physiques, corruption). La majorité des chrétiens présents dans la plaine de Ninive craignent un retour de l’État islamique. 69 %* ne se sentent pas en sécurité dans leur pays.
De nombreux chrétiens, notamment les plus jeunes, sont au chômage, victimes de l’instabilité et de la corruption qui fragilisent leur pays. Beaucoup songent à quitter leur pays pour assurer leur survie.
De nombreux bâtiments et maisons détruits pendant les bombardements n’ont pas encore été reconstruits. Malgré la fin de la guerre, la plupart des chrétiens n’ont pas pu retourner vivre dans leur maison.
Les chrétiens sont considérés comme des citoyens de seconde zone. Du fait de leur religion, ils rencontrent souvent des difficultés pour accéder à l’emploi et leurs commerces sont parfois victimes de
boycott et d’agressions.
*Enquête AED juin 2020
« Seule l’Église œuvre auprès des communautés chrétiennes d’Irak et des autres minorités pour qu’elles reconstruisent leur vie d’après. Si les familles ne rentrent pas chez elles, le christianisme disparaîtra d’Irak. »
Père Salar Kajo
Membre du comité
de reconstruction
de la plaine de Ninive
À Batnaya, nous agissons
Avant l’occupation, Batnaya, au nord de l’Irak, comptait 1 005 familles chrétiennes. Situé sur la ligne de front des combats entre l’État islamique et la coalition, c’est aujourd’hui le village chrétien le plus détruit de la plaine de Ninive.
Pour aider les chrétiens à rentrer chez eux, l’AED a lancé un chantier d’envergure, destiné à reconstruire leurs maisons et les infrastructures gérées par l’Église. 300 chrétiens ont déjà pu retrouver leur maison.
Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à aider les chrétiens à rester chez eux !
Reconstruire le couvent et la crèche des sœurs dominicaines de Catherine de Sienne
Situation : pendant la guerre, le couvent et la crèche ont été totalement détruits par les bombardements. Les sœurs, présentes à Batnaya depuis plus de cent ans, ont dû fuir. Elles veulent revenir pour servir la population.
Objectif : reconstruire le couvent, pour que 5 sœurs puissent offrir à nouveau aux familles chrétiennes une écoute, des activités, des temps de prière, animer le catéchisme et accueillir de nouveau les jeunes enfants du village.
Montant : 250 000 €
Avec un don de 60 €, vous nous aidez à reconstruire le couvent de Batnaya.
Merci de votre aide généreuse !
Grâce à l’AED, ils vivent de nouveau à Batnaya
« Nous avons traversé des moments très durs, où il était difficile de croire que tout irait mieux. Je me souviens que ma plus jeune fille, Nour, n’avait pas d’amis avec qui jouer, elle n’avait que sa sœur aînée. Elle prenait sa bicyclette et traversait les rues vides pendant toute la journée. J’avais de la peine pour elle. Quand le père Aram est arrivé, ça a été pour nous un grand cadeau, nous redonnant courage, une bouffée d’air frais : grâce à lui, nous avons pu rester fermes dans la foi ! »
Faris Hanna Naamo,
premier chrétien à revenir à Batnaya avec sa famille ; depuis, 300 autres personnes les ont rejoints.