La congrégation des sœurs Pallottines a été fondée par saint Vincent Pallotti. Ce dernier allouait de grandes sommes aux plus défavorisés. Il construisait des orphelinats, des écoles d’agronomie, des maisons pour jeunes filles…
Les sœurs mènent aujourd’hui différents projets d’éducation au Rwanda, en Tanzanie et en République démocratique du Congo.
Le Rwanda, peuplé à 91 % par des chrétiens, reste marqué par les rivalités vives entre Hutus et Tutsis. Pays pauvre qui se développe cependant rapidement, la pandémie l’a placé face à la misère de ses infrastructures sanitaires.
En Tanzanie, plus de la moitié de la population est chrétienne ; un tiers est musulman, et une part importante reste dévouée aux croyances traditionnelles. Le vaste pays recense des diocèses qui s’étendent sur des milliers de kilomètres et pays abrite quelques camps de réfugiés. La mort récente du président Magufuli a bouleversé le paysage politique.
La RDC, quant à elle, doit affronter les conséquences des innombrables conflits des dernières années ainsi que les violences perpétrées par les milices armées qui sèment la terreur parmi la population, qui vit déjà dans des conditions socio-économiques très difficiles.
Les sœurs œuvrent donc dans ces trois pays, particulièrement au Rwanda, où elles gèrent une école à Kigali et une autre à Ruhango, dans le sud du pays. Elles ont, en tout, la charge de 1447 élèves. En créant ces écoles dans cette région si pauvre en institutions scolaires, les sœurs ont voulu mettre en place une « éducation intégrale » pour les jeunes.
Les enfants dont les sœurs ont la charge à l’école viennent, pour la plupart, de familles indigentes. Beaucoup d’entre eux ne peuvent compter que sur la nourriture offerte à l’école. Les jeunes viennent de religions différentes : catholiques, musulmans, adventistes… Ils sont tous accueillis par les sœurs, sans distinction et dans le respect de chaque croyance.
→ L’AED souhaite soutenir cette communauté de 46 sœurs Pallottines, en finançant leur subsistance à hauteur de 15 000 €. La crise sanitaire a en effet considérablement diminué les moyens de la congrégation.