Les attaques d’églises, d’écoles et de cimetières par des musulmans fondamentalistes, des juifs et même par des autorités publiques inquiètent les chrétiens de Terre sainte.

Les patriarches et les chefs des Églises de Terre Sainte ont mis en garde contre une augmentation des incidents antichrétiens, tels que des attaques contre les lieux saints, les écoles et même les cortèges funèbres.

Dans une déclaration commune des patriarches et des chefs des Églises de Jérusalem, adressée à l’AED, les responsables chrétiens nous transmettent leurs bons vœux de Pâques, mais dénoncent ce qu’ils appellent les « adversités » qui affectent la vie des fidèles en ces « temps tumultueux ».

« Comme nous l’avons tous vu ces derniers mois, une escalade de la violence s’est abattue sur la Terre Sainte. Les chrétiens de la région font face à une adversité croissante ».

« Au cours de l’année écoulée, certaines de nos églises, de nos cortèges funèbres et de nos lieux de rassemblement public sont devenus la cible d’attaques. Certains de nos lieux saints et cimetières ont été profanés et certaines de nos liturgies traditionnelles, telles que la procession du dimanche des Rameaux et la cérémonie du feu sacré, ont été interdites à des milliers de fidèles. Tout cela a eu lieu en dépit de nos accords de coopération avec les autorités gouvernementales, et bien que nous ayons répondu à toutes les demandes raisonnables qu’elles avaient pu présenter », ont déclaré les patriarches et les chefs d’Églises.

On compte aujourd’hui 182 000 chrétiens en Israël en 2021. La plupart d’entre eux (environ 60%) appartiennent à l’Église melkite gréco-catholique. Alors que la population chrétienne globale d’Israël augmente (+ 1,4% en 2021), dans les territoires palestiniens, les communautés chrétiennes historiques continuent de diminuer. Avant la création de l’État d’Israël en 1948, les chrétiens représentaient 18% de la population de Cisjordanie. Ce chiffre est maintenant inférieur à 1%. Les raisons de l’émigration sont diverses, notamment la discrimination sur le lieu de travail, les groupes militants et les restrictions de la circulation causées par le mur de séparation qui engendre des problèmes économiques majeurs.

La déclaration commune des patriarches et des chefs des Églises de Jérusalem se termine sur un appel concret à assurer la sécurité des chrétiens et à prier :

« Alors que nous allons persévérer dans ces efforts sincères [pour coopérer avec les autorités], nous demandons aux fonctionnaires chargés de la surveillance de collaborer avec nous, tout en appelant la communauté internationale et les résidents locaux de bonne volonté à plaider en notre faveur, afin d’aider à assurer la sécurité, l’accès et la liberté religieuse de la communauté chrétienne résidente et des millions de pèlerins chrétiens qui visitent chaque année la Terre Sainte ».

« En accueillant ce soutien, nous ne plaçons pas notre espoir dans les mains d’une quelconque source humaine. Nous plaçons notre ultime espoir en Dieu seul. En effet, par la résurrection du Christ, nous avons l’assurance bénie de la providence bienveillante du Tout-Puissant par l’Esprit Saint, source de puissance divine, capable de nous soutenir aujourd’hui tout comme il a soutenu les premiers chrétiens de Jérusalem il y a de nombreux siècles » déclarent les patriarches et les chefs des Églises.

Filipe d’Avillez

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