Je m’appelle Joachim Robin Hembrom. Je viens de la paroisse de la cathédrale du Bon Pasteur, dans le diocèse de Rajshahi, au Bangladesh. Je veux être prêtre depuis mon enfance. J’ai été très impressionné par la prédication, l’enseignement et le soin apporté aux malades de mon curé, le père Paolo Ciceri. J’ai été témoin de sa simplicité, de sa spiritualité, de son dévouement, de son intérêt et de son amour pour les nécessiteux, les opprimés et les marginaux. Il travaillait sans relâche pour administrer les sacrements. Il était italien, mais en notre compagnie, il est devenu bangladais et santal. C’est sa spiritualité, sa simplicité, son dévouement aux pauvres et sa dévotion à Dieu qui m’ont donné envie de devenir prêtre. J’ai donc décidé de consacrer ma vie à prêcher la parole de Dieu et à aider les plus nécessiteux.

La vocation est un appel, un don spécial de Dieu. Dieu nous appelle à le servir et à servir son peuple. Après en avoir parlé à mon curé, je suis entré au petit séminaire en 2006, puis au séminaire intermédiaire en 2008. C’est à ce stade que j’ai vraiment compris que j’avais un véritable appel de Dieu à être prêtre.

Alors que j’étudiais à l’université, j’ai commencé à avoir quelques doutes sur ma vocation, à cause de mes collègues musulmans et de leur vision de la vie séculière. Sous leur influence, j’ai décidé de quitter le séminaire. J’en ai parlé à mon conseiller spirituel. Il m’a suggéré de prendre du temps et de reconsidérer ma décision. J’ai commencé à prier et à méditer sur la question. Que devais-je faire ? Pendant ma prière et ma méditation, j’ai entendu la voix de Jésus qui me demandait : « Joachim, veux-tu me quitter ? » J’ai prié et médité davantage, et finalement, après quelques jours, j’ai discerné que Jésus m’appelait à travailler pour le Royaume de Dieu et à être un témoin de la Bonne Nouvelle dans le monde.

Le séminaire me donne l’occasion d’avoir une expérience pastorale. Je suis séminariste au Grand Séminaire du Saint-Esprit à Dhaka et je suis actuellement en dernière année de théologie. Pendant mon travail pastoral, je fais de mon mieux pour présenter Jésus-Christ et son amour inconditionnel aux chrétiens et aux non-chrétiens.

Le début de notre vie au séminaire semble difficile, à cause du nouvel environnement et des règles différentes, mais la vie au séminaire est pleine de joie. La formation nous ouvre des portes pour apprendre à connaître et à vivre avec Jésus de très près. Vivre avec des séminaristes de différentes cultures est merveilleux. Nous sommes unis et nous nous aidons mutuellement dans la lutte pour devenir de saints prêtres. Le plus difficile est d’apprendre les langues, surtout l’hébreu, le grec et le latin. Au début, j’avais peur d’être incapable de terminer mes études. Cependant, par la grâce de Dieu, et grâce à mon travail et à mon dévouement, j’ai pu atteindre cette étape finale de ma vie au séminaire. Merci à Dieu, merci à Jésus-Christ de m’avoir appelé à devenir un saint prêtre.

Veuillez prier pour les séminaristes du Bangladesh !

Près de 90 séminaristes du séminaire majeur du Saint-Esprit à Dacca reçoivent un soutien de l’AED pour leur subsistance

« Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. » (Jn 6 :68)

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