Mon nom est Belem Constantin et je fais des études de théologie au séminaire de St Jean. Mes parents étaient catéchistes et responsables pendant plusieurs années de tâches pastorales, et quand ils ont pris leur retraite, ils sont retournés chez eux à Souria, où ils ont travaillé comme fermiers et mais ils ont continué à être témoins de leur foi.

Nous avons du fuir notre ville quand des terroristes ont commencé à massacrer des chrétiens et les chefs de notre communauté. Nous nous sommes installés d’abord à Kongoussi, en laissant derrière nous, nos chèvres, nos cochons, nos provisions, et tout ce qu’on avait à Souria.

Avec le flot de réfugiés, la ville était surpeuplée et donc mes parents n’ont pas pu inscrire mes jeunes frères et sœurs a l’école secondaire. Nous avons du partir pour Boulonga pour trouver du travail et une école pour les plus jeunes de la famille.

Je suis retourné au séminaire de Ouagadougou pour continuer mes études, mais comme j’étais l’aîné de la famille, je m’inquiétais beaucoup pour eux. L’idée de renoncer a mon engagement de suivre le Christ ne m’a pas traversé l’esprit, mais mes préoccupations pour ma famille rendait ma vie au séminaire très difficile. C’était a ce moment là que l’ACN est intervenue pour m’aider. Grâce à leur soutien j’ai pu payer mon année d’étude au séminaire. Quand je pars en vacances, j’assiste à la préparation des enfants déplacés a Boulonga, aux sacrements, et je m’occupe aussi de notre petit champ de maïs.

Nous avons tous souffert à un moment ou un autre dans notre vie. Dans le contexte actuel d’insécurité et d’instabilité dans lequel nous vivons, la souffrance fait partie de notre vie quotidienne. La violence terroriste continue à augmenter, et nous entendons parler de temps en temps de massacres de populations innocentes. Beaucoup de gens ont été forcé à fuir leurs villes et villages Nos églises sont saccagées et profanées , le personnel pastoral et les chrétiens sont kidnappés ou assassinés. Le danger est partout présent dans notre pays et nous vivons dans la peur.

Pourquoi tout cette souffrance? Qu’est-ce que nous avons fait pour subir ces malheurs? Jésus Christ a crié « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi vous m’avez abandonné ? » Dieu nous a donné le Christ crucifié pour partager notre souffrance. Il souffre avec nous et pour nous.

C’est notre Dieu qui souffre de nos douleurs, il pleure avec nos larmes et est mort sur la croix pour nous, Offrons nos larmes pour lui. Il saura les sécher. Il saura les comprendre. Que ses blessures et sa souffrance renforcent notre foi, nous donne la force de persévérer, et nous donne la grâce de la Paix. Amen!

Prions pour tous ceux qui se préparent à guérir les blessures de leur peuple, surtout celles qui affligent l’âme et l’esprit, qu’ils soient une source de consolation et de force pour les fidèles.

Priez pour le Burkina Faso.

Il y a a peu près 200 séminaristes qui sont soutenu par l’AED en Burkina Faso.

 » Et je prendrai soin de vous comme une mère le fait pour l’enfant qu’elle allaite, qu’elle porte sur la hanche et cajole sur ses genoux. Oui comme une mère qui console son enfant, moi aussi je vous consolerai, et ce sera à Jérusalem! » (Es 66, 12-13)

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