Le cardinal Lubomyr Husar, archevêque de l’Église grecque-catholique ukrainienne entre Lubomyr_Husar2001 et 2011, est mort le mercredi 31 mai à l’âge de 84 ans. Johannes Heereman, président de l’AED, lui rend hommage : « C’était un vrai homme de Dieu, un pasteur de l’Église profondément sage. »

Le cardinal Lubomyr Husar, archevêque grec-catholique émérite de Kiev, est mort le 31 mai. Il a travaillé avec l’AED durant de nombreuses années ; c’était un ami proche du père Werenfried van Straaten, fondateur de l’AED. Lors de la dernière rencontre du cardinal avec une délégation de l’AED à Kiev en mai 2015, Johannes Heereman, président de l’AED, se souvient que le cardinal avait souligné avec émotion « le courage avec lequel le père Werenfried avait osé approcher la population après la guerre – même d’anciens ennemis – en appelant à la réconciliation. » À l’époque, le cardinal avait également exprimé ses préoccupations à propos des futures générations, se souvient Johannes Heereman : « Je me souviens encore de ses mots si clairs, exprimés de sa voix douce et mélodieuse, et en même temps si énergique. C’était une voix qui avait beaucoup à dire au monde, qui a été entendue et respectée par beaucoup de gens en Ukraine et ailleurs – et pas seulement par les catholiques. Je suis sûr que sa mort n’a pas éteint sa voix, bien au contraire. »

À l’époque, le cardinal avait prévenu que beaucoup de gens en Ukraine avaient encore à surmonter l’héritage communiste. Il disait qu’il était nécessaire « d’étudier l’époque soviétique avec précaution afin d’être en mesure d’aider les jeunes à éviter ces erreurs à l’avenir ». D’un autre côté, le cardinal Husar avait également souligné la nécessité de se demander « quelles alternatives, quels modèles étaient offerts à la jeunesse », ajoute Johannnes Heereman : « Le cardinal appelait à la plus grande vigilance. »

Avant de prendre congé à l’issue de cette rencontre avec la délégation de l’AED, le cardinal Husar avait béni individuellement chacun, se souvient avec émotion Johannes Heereman, qui avait conscience que « ce serait probablement notre dernière rencontre ». En prenant le deuil, l’AED se joint aux fidèles grecs-catholiques en Ukraine : « Nous prions Dieu avec eux afin qu’Il accorde au défunt la lumière éternelle », poursuit Johannes Heereman. « Dans d’innombrables églises, des chants monteront à sa mémoire : ‘Vichnaya pamyat – mémoire éternelle.’ »  

L’AED avait déjà soutenu l’Église ukrainienne à l’époque soviétique, quand il n’était possible de pratiquer la foi qu’en secret. Alors qu’il était archevêque, le cardinal Husar avait écrit au père Werenfried : « Aujourd’hui, je peux dire ouvertement que, jusqu’à ce que l’époque communiste touche à sa fin, vous étiez la seule organisation ecclésiale à venir en aide à l’Eglise en Ukraine et vous êtes restés nos plus grands bienfaiteurs. » Après la chute du communisme, l’AED a aidé l’Église en Ukraine à reconstruire la vie ecclésiale et continue, aujourd’hui, de soutenir de nombreux projets.

Photo Олег Чупа (Wikipedia)
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