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L’AED est une fondation pontificale, fondée en 1947 dans un esprit de réconciliation. Elle soutient les chrétiens partout dans le monde, là où ils sont confrontés aux persécutions et difficultés matérielles.

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23 pays donateurs composent l'organisation internationale l'Aide à l'Église en Détresse (Aid to the Church in Need, ACN). Ils apportent un soutien financier, matériel et spirituel à plus de 140 pays dans le besoin.

Je m'appelle Kristin Guri, et je fait mes études au séminaire diocésain de Redemptoris Mater à Lezhë, en Albanie. Je suis en troisième année de théologie à la faculté de philosophie et théologie, de la La Mère de Bon Conseil a Shkodra. J'ai 22 ans et je suis albanais.

Je suis né a Gurï,ï Zi , une petite ville à Shkodra, dans le nord de l'Albanie. Je suis le deuxième d'une fratrie de 4 enfants. Quand j'étais jeune j'étais plutôt renfermé et timide, et j'avais du mal à aller vers les autres et surtout vers mon père qui avait une forte personnalité. Je voulais lui montrer que j'étais un enfant sage, et que je faisais tout pour réussir.

Le Seigneur est apparu dans ma vie quand j'avais 14 ans, et j'ai commencé à suivre des cours de catéchisme dans ma paroisse. C'était une rencontre extraordinaire avec Dieu. Pour la première fois, j'ai senti que Dieu m'aimait tel que j'étais avec mes problèmes et mes péchés. Au début, je ne comprenais pas grand chose; mais j'ai persisté car c'était un moyen pour m'éloigner de la maison et de mon père car a l'époque nos relations étaient très difficiles.

A peu près un an plus tard, mes parents ont aussi trouvé le chemin de la foi et je me suis retrouvé dans le même groupe neo-catechumène que mon père dans ma paroisse. Au départ cela m'a fait souffrir, mais je suis rendu compte que Notre Seigneur nous avec mis sur un chemin de réconciliation.

Pendant une retraite le Seigneur m'a inspiré avec un verset de Mathieu 10, 39 "celui qui voudra garder sa vie la perdra; mais celui qui perdra sa vie pour moi la retrouvera". Grâce à ce verset j'ai compris que pour être chrétien, on doit "mourir".

Après trois années d'échanges avec mes catéchistes et inspiré par notre Seigneur pendant la Journée Mondiale de la Jeunesse en 2016 à Cracovie, j'ai pris la décision d'entrer au séminaire. J'ai eu beaucoup de difficultés à faire cette démarche après avoir terminé l'école parce que je savais que ma vie sera complètement changé : mes études, la vie que j'avais envisagée, une famille.... j'ai un peu résisté pour pouvoir faire des études de physique.

Grâce aux catéchistes, je comprenais comment notre Seigneur montrait son amour pour moi, qu'il me laissait un libre choix, c'était à moi de décider ce que je voulais faire de ma vie, je n'avais jamais eu une telle expérience. Avec une liberté totale, j'ai décidé de rentrer au séminaire et de de tout laissé derrière moi, mon école, ma famille, ma petite amie, et plus encore, pour l'amour de l'évangélisation.

Au séminaire j'ai compris que notre Seigneur me soutenait et il continue bien que par moment je me sente faible. Pendant ces 5 années au séminaire notre Seigneur m'a donné la possibilité grâce à mes catéchistes et ma communauté de me réconcilier avec mon père et avec mon histoire. 'j'ai compris comme c'est magnifique de donner sa vie pour le Christ, car j'ai connu une immense joie, et une liberté que je n'avais jamais ressentie dans ma vie auparavant. Comme c'est formidable de pouvoir dire au Seigneur " me voici, que Votre volonté soit faite!" PRIEZ POUR MOI.

KRISTEN GURI fait parti des 20 séminaristes qui sont soutenu dans leur formation sacerdotale par l'ACN en Albanie.

Mathieu 10, 39 "celui qui voudra garder sa vie la perdra; mais celui qui perdra sa vie pour moi la retrouvera".

Albanie – Kristin Guri
Séminaristes

Je m'appelle Elie Abou Slaybi, je suis originaire de Douris, un village de 18 000 habitants situé à 3 km au sud de Baalbek, au Liban. Baalbek était l'Héliopolis des anciens écrivains grecs et latins, où Constantin a érigé la première basilique chrétienne. Depuis le XIXe siècle, elle est le siège de deux évêques catholiques, un Melkite et un Maronite.

Je suis actuellement en quatrième et dernière année d'études au séminaire de Saint-Jacques à Karm Sadde et j'espère devenir prêtre, en réponse à l'appel du Seigneur, en offrant ma vie à son service. Mon père est décédé en 2020, après avoir contracté le nouveau coronavirus.

Au cours de mon service pastoral, j'ai constaté une grande soif de la parole de Dieu chez les fidèles de mon diocèse. Enfants, jeunes et adultes cherchent tous le chemin de la lumière et de la joie, dans une région pleine de défis sociaux, culturels et économiques, et aussi de menaces sécuritaires. Rendre la parole de Dieu accessible et compréhensible pour eux les aide à surmonter les difficultés quotidiennes et à s'enraciner dans cette région, dans laquelle ils sont devenus une minorité.

En effet, sur les 18 000 habitants de Douris, seuls 250 sont chrétiens. Leur apporter une aide spirituelle est indispensable pour maintenir leur identité religieuse. Le risque d'être absorbé par une société qui ne nous ressemble pas, d'adopter des pratiques et des modes de vie étrangers est réel, et de nombreux fidèles sont égarés, et doivent endurer des années d'efforts pour retrouver le chemin de Dieu.

Mais ce ne sont pas seulement les croyants qui ont besoin de cette lumière. De nombreux non-chrétiens souhaitent également connaître cette vérité qui donne la vie. J'ai eu le privilège d'apporter la parole de Dieu à beaucoup d'entre eux, et après les avoir accompagnés pendant de nombreuses années, ils se sont convertis et ont été baptisés. Dans cette région où les chrétiens sont devenus minoritaires, et mènent une vie extrêmement difficile, j'espère poursuivre mon aventure avec le Christ.

Je m'efforce d'être un bon ouvrier dans sa vigne, d'être un marin courageux qui ne craint pas le vent. Et pour cause, le Maître est à bord !

Je compte sur vos prières.

L’éparchie maronite de Baalbeck-Deir El Ahmar dans la vallée de la Bekaa reçoit des fonds de l’AED pour soutenir la formation de 8 séminaristes.

« Frères, je ne pense pas l'avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ. » (Phil 3, 13-14 )

Liban – Elie Abou Slaybi
Séminaristes

Le 4 Juillet 1976, trois prêtres et deux séminaristes ont été assassinés par balles dans l'église de San Patricio, à Buenos Aires. Ce dimanche là, Rolando Savino est arrivé à l'église comme il le faisait tous les dimanches.

Ce garçon de 16 ans était l'organiste de la paroisse des prêtres pallotins, un ordre fondé par Saint Vincent Palloti, et dédié à promouvoir l'apostolat des laïcs dans l'Eglise.

Cependant ce dimanche là l'église était fermée, tout était tranquille, y compris les paroissiens arrivés en avance et qui se retrouvaient devant l'église.

Est-ce que les prêtres ne se sont pas réveillés ? Tous les trois? C'était quand même bizarre. Le jeune garçon est passé par une fenêtre derrière le bâtiment pour prendre les clés. Puis il est monté dans l'appartement ou vivait le clergé, là il a trouvé les corps des trois prêtres et des deux séminaristes criblés de balles. Emilio avait 23 ans, et Salvador en avait 22 .

Salvador était né en Espagne mais il était encore enfant quand il est arrivé en Argentine. Ce drame passera dans l'histoire comme "Le massacre pallotin".

Pendant une période d'instabilité politique, après un coup d'état, beaucoup de gens ont été kidnappés ou ont disparus. Les prêtres pallotins-surtout le père Alfie Kelly- pendant leurs sermons défendaient les droits de l'homme. Ils avaient été conseillés par certains voisins d'arrêter leur action en faveur des pauvres et contre l'injustice. Des enquêtes avaient été effectuées sur les "activités charitables" des jeunes séminaristes.

Pendant le sermon à la messe qui commémorait le massacre, le 4 Juillet 2001, le cardinal Jorge Mario Bergoglio a dit "cette paroisse a été bénie par le témoignage de ceux qui y ont vécu et qui y sont morts ensemble. Par le témoignage de ceux qui ont refusé de vivre que pour eux-mêmes, mais qui voulaient être comme le grain de blé et mourir pour que d'autres puissent vivre. Non seulement l'autel a été oint avec l'huile quand cette paroisse était consacrée, mais le sol de ce site a été oint avec le sang de ceux que ce monde ne pouvait pas reconnaître, car ils n'étaient pas de ce monde".

"Toute désignation possible leur a été attribuée, les désignations que le monde attribue pour justifier des actes.. Crucifiez Le....ceci était la première désignation qui a été attribué au Christ, et comme cela lui a été donné, cela a été donné aussi a tous ceux au cours de l'histoire voulaient suivre son chemin. Quand le monde ne veut accepter la vérité, il invente des étiquettes."

Il y a des gens qui continuent de témoigner des Évangiles, des gens qui ont été des grains de blé, qui ont donné leur vie et qui ont porté des fruits.

J'ai accompagné Alfie Kelly en tant que directeur spirituel et en tant que confesseur, jusqu'à sa mort et donc je peux témoigner de sa vie.

Il ne pensait qu'à Dieu. Je fais référence à lui, en l'appelant par son nom car j'étais témoin de son cœur, et à tous les autres à travers lui.

Quinze prêtres, huit séminaristes, deux religieuses, et trente neuf laïcs ont été assassinés ou ont disparus pendant cette période en Argentine

"Heureux ceux que l'on persécute parce qu'ils agissent comme Dieu le demande, car le Royaume des cieux est à eux" (Matthieu 5, 10)

Argentine- Trois prêtres et deux séminaristes assassinés
Séminaristes

« Si les chrétiens du monde entier ne nous avaient pas aidés, il n’y aurait plus personne ici. »

Père Georges Jahola
Partenaire de projet en Irak

Je m’appelle Zimbe Lawrence, et j’aurai 30 ans en avril. Je suis Ougandais, de l’Archidiocèse de Kampala. Je suis en deuxième année de théologie au séminaire majeure de St Mbaaga, à Ggaba.

J’avais 8 ans quand j’ai commencé vouloir devenir prêtre. Mon cousin germain est allé avec moi à la messe de notre paroisse. C’était la première fois que j’entrais dans une si grande église et j’ai été ému par sa magnificence et sa beauté. C’était au Noël de l’an 2000. Je suis resté au fond et j’ai admiré la nef si joliment décorée. Cela m’a fait penser au « Paradis » dont parlait ma mère à la maison. Il y avait des bougies allumées et des fleurs de couleurs vives dans le sanctuaire, où le prêtre, que je prenais pour Dieu, était assis avec quelques enfants qui étaient des anges. Quand je suis rentré à la maison, j’ai raconté à ma mère que j’avais vu le Paradis, Dieu et les anges. Elle m’a expliqué que celui que je prenais pour Dieu était un prêtre, Père Kato Augustin (qu’il repose en paix), et que les garçons que je pensais être des anges étaient des enfants de chœur. J’ai demandé si je pouvais être comme les enfants de chœur, elle m’a dit que c’était possible, mais que je pouvais aussi être comme Père Augustin. C’était le début de ma vocation au sacerdoce. Devenir comme Père Augustin est ce que j’ai désiré toute ma vie, jusqu’à aujourd’hui : avoir la même dévotion que je voyais en le Père Augustin.

Je suis entré à l’école primaire qui était située près de la paroisse, et je suis devenu enfant de chœur. Après avoir terminé l’école primaire, j’ai essayé d’entrer au séminaire mineur de Kisubi, mais ma famille ne pouvait pas payer les frais de formation. Je me suis senti découragé. J’ai demandé si Jésus m’avait abandonné, et s’il souhaitait vraiment que je devienne prêtre. Mais le prêtre de ma paroisse m’a encouragé et m’a dit que je pouvais toujours entrer au séminaire majeur plus tard à St Mbaaga. Il m’a promis de m’accompagner et cela m’a donné de l’espoir pour ma vocation. J’ai été accepté au lycée de la paroisse où j’ai étudié pendant 6 ans.

Mon père est décédé en 2012, et j’ai à nouveau perdu espoir car nous n’avions pas les moyens de payer mes études. J’ai prié Dieu de trouver une solution. L’année suivante j’ai été approché par le Directeur de l’école, qui m’a dit que le prêtre de la paroisse avait demandé une bourse pour moi, ce qui m’enlevait la nécessité de payer la scolarité. J’ai eu l’impression que Jésus prenait soin de moi. A l’école, j’ai toujours parlé à Jésus comme si c’était un frère. J’avais le sentiment que nous avions la même mère, la Bienheureuse Vierge Marie. Quand mon père est décédé, j’ai demandé à Jésus d’être mon père et de prendre en charge les devoirs d’un père, puisque le mien n’était plus de ce monde. Dès lors, dès que j’ai besoin de quelque chose, je le demande à Jésus dans mes prières avant de le dire à qui que ce soit.

Je suis la première personne de ma famille à choisir le sacerdoce. Je veux me dédier au Seigneur pour que je puisse aller jusqu’au peuple de Dieu qui désire des prêtres et souhaite recevoir des sacrements de l’Eglise. Le cadeau que je leur apporte est la joie du Christ.

Où que j’aille, les gens voient en moi un ambassadeur du Christ et ressentent la présence d’un serviteur de Dieu, qui est aussi là pour leur rappeler le chemin vers le Seigneur.

Zimbe Lawrence et environ 200 autres séminaristes reçoivent un soutien de l’AED dans leur formation de prêtre en Ouganda.

Ouganda – Zimbe Lawrence
Séminaristes

« Nous remercions tous les bienfaiteurs pour leur amour pour nos prêtres. »

Mgr Marie Fabien Raharilamboniaina
Évêque de Morondava à Madagascar
https://youtu.be/O-NbNlIhcKE

Je m'appelle Gabrijel Pavlovic et je suis séminariste dans le diocèse de Trebinje-Mrkanen Bosnie Herzegovine. Je suis actuellement en quatrième année de séminaire. Si je devais résumer mon chemin vers la prêtrise en une phrase, ce serait : "Ce n'est pas facile pour Dieu d'être patient avec moi". Je vois mon avenir dans la prêtrise, mais avant tout, je vois Dieu avec moi. Sans Lui, je ne pourrais pas être sur ce chemin.

Depuis que je suis enfant, la prière est une partie importante de notre vie familiale. Une fois que cette habite est prise, il devient impossible de s'en défaire. Dans le petit village de Rotimlja, qui est majoritairement croate, la messe du dimanche était un élément important de la vie communautaire. Je trouvais la messe mystérieuse et intéressante. À l'époque, je ne comprenais ni les lectures, ni l'Évangile, ni rien d'autre, mais je voulais devenir un enfant de chœur.

Je me suis retrouvé dans ce service. Je me suis rendu compte que ma voie était ailleurs, qu'elle était différente de celle de mes camarades. Quand j'étais en quatrième, mes parents ont acheté des animaux et j'ai trouvé une grande joie à m'en occuper. J'aimais les chèvres, les moutons et les agneaux.

Il y a sept ans, j'ai senti l'appel de Dieu, je suis entré au séminaire de Zadar avec un enthousiasme d'enfant. Tout était nouveau pour moi, l'école, la communauté... Dès le début, Dieu a été un véritable ami, Il a veillé sur moi et m'a guidé. Au moment où je m'habituais à la vie au séminaire, j'ai obtenu mon diplôme de fin d'études secondaires. Pendant cette période, j'ai dû prendre un certain nombre de décisions, et l'une des plus importantes était de décider si je voulais continuer à être séminariste, ou non. Après mûre réflexion, j'ai décidé de continuer.

J'avais peur d'aller au séminaire, surtout celui de Sarajevo. Je ne connaissais pas la région ; tout ce que je savais, c'est que les catholiques étaient une minorité dans la ville. J'espérais que l'évêque m'enverrait à Zagreb à la place, et j'ai été déçu lorsque j'ai réalisé que ce ne serait pas le cas. Lorsque mon évêque a décidé de m'envoyer à Sarajevo, j'ai craint pour ma vocation et pour mon rêve de devenir un bon prêtre.

Les conséquences de la guerre sont encore présentes ici et se feront sentir pendant longtemps encore. Nous ne devons pas nourrir de pensées vengeresses, mais j'ai l'impression que parmi les jeunes générations, elles restent cachées. Personne ne le dit publiquement, mais dès qu'un problème économique ou religieux se présente, on parle immédiatement de la guerre, on parle de division, et nous savons tous où cela mène.

Ce mélange de personnes et de cultures différentes, ainsi que notre passé difficile, peuvent donner lieu à des conflits. Cependant, si nous nous concentrons sur la vie des nécessiteux, nous voyons que l'important n'est pas qu'ils soient musulmans, orthodoxes ou catholiques. Ce sont simplement des personnes qui ont besoin de quelque chose, et à qui nous devons rendre leur dignité fondamentale.

Quand je regarde en arrière, je pense que rien n'aurait pu freiner mon désir de devenir prêtre. Certaines choses ne se sont pas très bien passées et c'est toujours le cas, mais après trois ans au séminaire de Sarajevo, je ne voudrais aller nulle part ailleurs. Je suis heureux ici.

Quand mes amis me demandent comment je vais, je leur dis : "Je suis heureux et joyeux, seulement un peu triste parce qu'il y a moins de séminaristes aujourd'hui. J'aimerais que cette maison soit pleine". À Sarajevo, je m'efforce de me préparer du mieux que je peux à ma vie future. Je suis très occupé par le travail et la prière, et j'espère qu'il en sera toujours ainsi.

Je suis très reconnaissant à l'évêque émérite, Ratko Perić, de m'avoir envoyé à Sarajevo, et à tous mes professeurs. Mais, par-dessus tout, je remercie Dieu d'avoir tant d'amis et de belles choses dans ma vie.

Priez pour moi, et continuez à nous soutenir !

L’AED contribue financièrement à la formation de 15 séminaristes du séminaire archidiocésain de Sarajevo.

« L'Eternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t'abandonnera point ; ne crains point, et ne t'effraie point. » (DT 31 :8)

Bosnie-Herzegovine- Gabrijel Pavlovic
Séminaristes

« N’ayez pas peur ! Si vous tenez la main du Christ, de quoi pourriez-vous avoir peur ? »

Asia Bibi
Chrétienne condamnée puis acquittée par la Cour Suprême au Pakistan

Je m'appelle Abel Esteves Atarama, et j'ai 26 ans. Je suis né à Piura, une ville située au nord du Pérou. Je suis en troisième année de théologie. Je viens d'une région très pauvre, et suis l'aîné de sept enfants. Mon père est devenu vendeur ambulant et a dû abandonner ses études. Ma mère est restée à la maison pour s'occuper de mes frères et sœurs et moi à temps plein. Nous n'avions pas de maison permanente, nous restions là où nous étions accueillis, ou occupions des endroits inutilisés. La nourriture et les vêtements étaient rares.

Mon père devait aller dans d'autres villes pour chercher du travail, et depuis que je suis tout petit, j'ai aussi essayé de trouver des emplois pour aider à subvenir aux besoins de ma mère et de ma famille. Finalement, après plusieurs années, mon père a réussi à trouver un emploi stable.

Me trouvant dans cette situation de pauvreté, je me battais pour qu'un jour tout s'améliore. J'espérais pouvoir étudier, améliorer notre situation. Je voulais aussi me marier et avoir ma propre famille.

Mais tout cela a changé. En 2010, j'ai rejoint un groupe de la paroisse. C'est là que j'ai fait une rencontre personnelle avec Dieu. J'ai découvert l'amour désintéressé, un Dieu qui n'exigeait pas de moi une vie parfaite, mais qui me comprenait et m'acceptait tel que j'étais. Cela a changé ma vision de la vie. J'ai commencé à m’épanouir et à mieux comprendre la vie qui m'avait été réservé jusqu'alors.

Lors d'un rassemblement de jeunes au cours duquel nous avons prié pour les vocations à la prêtrise, j'ai ressenti l'appel de Dieu. Au début, je me suis senti confus, car j'avais mes propres projets de vie. À cette époque, j'étais en couple avec une fille de la paroisse et je me préparais à aller à l'université. Je faisais des petits boulots comme peintre ou serveur, ce qui me permettait d'aider mes parents. Mais cet appel de Dieu était si fort que j'ai tout quitté pour Lui.

Je suis actuellement dans ma huitième année au séminaire. Pendant toutes ces années, je me suis rendu compte que faire la volonté de Dieu est ce qui me rend heureux. Je n'aurais jamais pensé que j'étudierais la philosophie ou la théologie. Au début, le travail scolaire était difficile, mais avec l'aide de Dieu et de mes professeurs, j'ai réussi à en trouver le vrai sens. J'ai trouvé quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas, même dans mes rêves les plus fous : le bonheur.

En outre, Dieu m'a permis de voir que ce n'est pas moi qui devait subvenir aux besoins de ma famille. Aujourd'hui, mon père a pu terminer ses études universitaires, il a un bon poste d'enseignant et mes frères et sœurs ont de quoi vivre. Le plan de Dieu a mieux fonctionné que le mien ne l'aurait jamais fait.

Pérou – Abel Esteves Atarama
Séminaristes

Je m'appelle Lázaro Jesús Aguilar Ortíz, et je fréquente le séminaire archidiocésain de Santiago de Cuba.

D'après ma mère, quand j'avais six ans, je jouais à célébrer la messe chez mes grands-parents. Même s'il n'était pas un homme de grande foi, mon grand-père encourageait ces jeux et prenait plaisir à y participer. Je ne me souviens pas vraiment de tout cela, mais ma mère a conservé précieusement ces souvenirs jusqu'au jour où je lui ai parlé de l'appel que j'avais ressenti et de mon désir de le suivre.

Un soir, il y a sept ans, le Jeudi Saint, devant l'Eucharistie, mon processus de discernement du projet de Dieu pour ma vie a commencé. Peu à peu, sa grâce m'a rendue plus sensible et plus généreux.

Cette même année, à Noël, les religieuses qui servent dans ma paroisse m'ont demandé de les accompagner lors d'une visite des campagnes autour de ma ville. Les communautés y sont très petites, et le prêtre ou les religieuses ne peuvent s'y rendre qu'une fois par mois, voire moins, de sorte que l'attention qu'ils reçoivent est très limitée. Dans ces endroits, j'ai vu une grande soif de Dieu, et j'ai clairement compris que Dieu m'appelait à être prêtre.

Après ces expériences, chaque fois que je lisais un texte biblique, j'étais très ému, surtout lorsqu'il était question de suivre Jésus. Je me souviens que je cherchais les gestes sacerdotaux dans chaque passage de l'Évangile. Et tout est devenu plus clair lorsque j'ai reçu le sacrement de la confirmation, parce que j'ai senti que j'étais envoyé, que j'avais la force de l'Esprit Saint et qu'il ne servait à rien de la garder pour moi, que je devais la partager.

L'invitation de Jésus à le suivre était comme ce grain de sable dans l'huître qui, avec le temps du séminaire se transforme en une belle perle. C'était merveilleux de comprendre comment la grâce du Seigneur se déverse sur moi chaque jour, non pas parce que je suis spécial, mais parce que, comme le dit l'Écriture, "ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés" (Rm 8,30).

Nous nous sentons accompagnés par vos louanges au cours de ce processus.

 Grâce aux aides des bienfaiteurs, l'AED aide environ 20 séminaristes au Séminaire Saint-Basile le Grand de Santiago de Cuba, et au Séminaire Saint-Charles et Saint-Ambroise de l'Archidiocèse de La Havane.

« Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Rm 8 :30

Cuba – Lázaro Jesús Aguilar Ortíz
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