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L’AED est une fondation pontificale, fondée en 1947 dans un esprit de réconciliation. Elle soutient les chrétiens partout dans le monde, là où ils sont confrontés aux persécutions et difficultés matérielles.

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Le magazine d’information de l’AED se base sur l’actualité internationale des chrétiens dans le monde, il est le porte-parole de ceux qui ne peuvent s’exprimer, et offre des témoignages et des décryptages uniques sur l’Église dans le monde. Ce magazine est rédigé par des journalistes professionnels, des personnalités médiatiques, des hommes religieux.

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23 pays donateurs composent l'organisation internationale l'Aide à l'Église en Détresse (Aid to the Church in Need, ACN). Ils apportent un soutien financier, matériel et spirituel à plus de 140 pays dans le besoin.

Je m’appelle Osman Jassiel Ruiz Solís. J’ai 24 ans et je viens de la paroisse de Notre Dame de Guadalupe, à Tola, dans le département de Rivas.

L’histoire de ma vocation commence tout petit. J’étais seulement un enfant quand la chapelle locale a été construite, et en parallèle de l’effort et du travail de toute la communauté pour construire cette petite église, une vocation était en train de se construire en moi. Pendant des années, le prêtre pouvait seulement venir une fois par mois pour célébrer la Sainte Messe, et le voir prêcher, dans son vêtement sacerdotal, a toujours éveillé ma curiosité.

Mon père était un prêcheur de la Parole et son exemple, l’éducation qu’il m’a donnée avec ma mère, et son travail au sein de l’Eglise, ont permis à la graine de la vocation de germer en moi. Ils ont toujours insisté sur la foi et les valeurs chrétiennes.

L’influence de mon environnement, et mes propres peurs de faire face à cette idée considérée comme « inconventionnelle » de devenir prêtre, m’ont poussé à essayer de m’épanouir personnellement sur un chemin « normal ». J’ai choisi de faire des études à l’université, mais en réalité j’étais juste en train d’essayer de m’échapper et d’oublier mon « idée folle d’enfance » afin d’avoir une vie « normale ». L’université m’a donné l’opportunité de me faire de nouveaux amis, de faire des rencontres [amoureuses], et de me responsabiliser.

Durant ma deuxième année j’ai décidé de tout quitter et de répondre à ma vocation, mais je ne savais pas quoi faire car à l’époque je n’avais pas de père spirituel. J’ai parlé au prêtre de ma paroisse, et il m’a suggéré de finir mon année universitaire. J’ai pris mon courage à deux mains pour en informer ma famille. Mon père était assez inquiet et m’a dit : « C’est une décision très sérieuse. Il s’agit de servir Dieu, et on ne sert pas Dieu à moitié. » Il ajouta que si c’était vraiment ma décision, alors il la respecterait. Je me suis senti soutenu et j’étais enthousiasmé.

Le moment venu, j’ai rompu avec ma copine, et j’ai quitté mes études et ma famille. C’est ainsi que je suis entrée au séminaire mineur de St Vincent de Paul, malgré mes doutes et incertitudes. Malgré ces doutes je ressentais néanmoins aussi beaucoup de joie. On pourrait dire que c’était ma première expérience de l’amour, car auparavant j’étais toujours pris entre les doutes et les craintes. Pour la première fois de ma vie, j’avais la certitude d’être appelé.

Une des difficultés auxquelles nous faisons face pendant notre formation sont les ressources financières limitées, du fait des crises politiques et sociales, ainsi que la pandémie, qui a également affecté la situation économique de nos familles, dont nous dépendons pour notre formation. Les expériences que nous avons eues ces dernières années, en plein cœur des réalités politiques et sociales du Nicaragua, nous ont tous forcé à changer d’approche dans notre mission, bien que nous ressentions toujours le même enthousiasme pour elle.

Priez pour nous et priez pour le Nicaragua.

Environ 60 séminaristes du séminaire Majeur St Pierre Apôtre au Nicaragua reçoivent de l’aide de l’AED pour leur vie quotidienne.  

Nicaragua – Osman Jassiel Ruiz Solís
Séminaristes

Je m'appelle Joachim Robin Hembrom. Je viens de la paroisse de la cathédrale du Bon Pasteur, dans le diocèse de Rajshahi, au Bangladesh. Je veux être prêtre depuis mon enfance. J'ai été très impressionné par la prédication, l'enseignement et le soin apporté aux malades de mon curé, le père Paolo Ciceri. J'ai été témoin de sa simplicité, de sa spiritualité, de son dévouement, de son intérêt et de son amour pour les nécessiteux, les opprimés et les marginaux. Il travaillait sans relâche pour administrer les sacrements. Il était italien, mais en notre compagnie, il est devenu bangladais et santal. C'est sa spiritualité, sa simplicité, son dévouement aux pauvres et sa dévotion à Dieu qui m'ont donné envie de devenir prêtre. J'ai donc décidé de consacrer ma vie à prêcher la parole de Dieu et à aider les plus nécessiteux.

La vocation est un appel, un don spécial de Dieu. Dieu nous appelle à le servir et à servir son peuple. Après en avoir parlé à mon curé, je suis entré au petit séminaire en 2006, puis au séminaire intermédiaire en 2008. C'est à ce stade que j'ai vraiment compris que j'avais un véritable appel de Dieu à être prêtre.

Alors que j'étudiais à l'université, j'ai commencé à avoir quelques doutes sur ma vocation, à cause de mes collègues musulmans et de leur vision de la vie séculière. Sous leur influence, j'ai décidé de quitter le séminaire. J'en ai parlé à mon conseiller spirituel. Il m'a suggéré de prendre du temps et de reconsidérer ma décision. J'ai commencé à prier et à méditer sur la question. Que devais-je faire ? Pendant ma prière et ma méditation, j'ai entendu la voix de Jésus qui me demandait : "Joachim, veux-tu me quitter ?" J'ai prié et médité davantage, et finalement, après quelques jours, j'ai discerné que Jésus m'appelait à travailler pour le Royaume de Dieu et à être un témoin de la Bonne Nouvelle dans le monde.

Le séminaire me donne l'occasion d'avoir une expérience pastorale. Je suis séminariste au Grand Séminaire du Saint-Esprit à Dhaka et je suis actuellement en dernière année de théologie. Pendant mon travail pastoral, je fais de mon mieux pour présenter Jésus-Christ et son amour inconditionnel aux chrétiens et aux non-chrétiens.

Le début de notre vie au séminaire semble difficile, à cause du nouvel environnement et des règles différentes, mais la vie au séminaire est pleine de joie. La formation nous ouvre des portes pour apprendre à connaître et à vivre avec Jésus de très près. Vivre avec des séminaristes de différentes cultures est merveilleux. Nous sommes unis et nous nous aidons mutuellement dans la lutte pour devenir de saints prêtres. Le plus difficile est d'apprendre les langues, surtout l'hébreu, le grec et le latin. Au début, j'avais peur d'être incapable de terminer mes études. Cependant, par la grâce de Dieu, et grâce à mon travail et à mon dévouement, j'ai pu atteindre cette étape finale de ma vie au séminaire. Merci à Dieu, merci à Jésus-Christ de m'avoir appelé à devenir un saint prêtre.

Veuillez prier pour les séminaristes du Bangladesh !

Près de 90 séminaristes du séminaire majeur du Saint-Esprit à Dacca reçoivent un soutien de l’AED pour leur subsistance

« Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. » (Jn 6 :68)

Bangladesh – Joachim Robin Hembrom
Séminaristes

Jean Claude Barack Abiritseni Fiston est né dans la région du Lac Kivu, ou le climat est doux et les montagnes sont couvertes d'une verdure luxuriante, mais le danger est toujours présent. Le danger ne vient pas seulement du volcan actif , le Nyiragongo, qui domine sa ville natale de Goma, mais aussi des milices meurtrières qui continuent à terroriser cette région de la République du Congo , un pays béni avec des ressources naturelles d'une grande richesse, mais souffrant d'un conflit sans fin qui provoque une pauvreté très répandue.


Jean-Claude a des bons souvenirs de son enfance avec ses huit frères et une sœur. Sa mère avait une petite entreprise et son père travaillait pour le Ministère de la Santé. Il se rappelle " Nous étions entouré par une pauvreté extrême, alors a côté de ça, même si nous n'avions pas une vie très opulente, il nous semblait que nous étions plutôt très à l'aise.
"Je suis né dans une famille très pratiquante, et j'étais baptisé à l'âge de 5 ans".

Il était très impressionné par les prêtres missionnaires qui servaient sa communauté. Dès que c'était possible, il est devenu servant d'autel. Ses parents ont fait des très grands sacrifices pour élever leurs enfants. Il insiste sur le fait qu'ils sont toujours en vie, ce qui dit beaucoup sur le monde dans lequel ils vivaient. "Je les appelle : héros, pour les dons qu'ils nous ont transmis, et les sacrifices qu'ils ont fait pour notre famille, afin que nous ayons de quoi manger, une éducation, et tout ce qu'il nous fallait pour vivre". "J'étais déjà inscrit a l'Université pour faire des études de médecine quand j'ai reçu une lettre d'acceptation pour rentrer au séminaire. Je ne savais pas quoi faire. Avant l'arrivée de cette lettre tout me semblait clair, mais dès l'arrivée de cette lettre, tout a changé et j'ai commencé à me poser des questions". Il était partagé entre le désir de servir sa communauté en tant que médecin d'une part et d'autre part en tant que prêtre mais c'est le deuxième possibilité qui l'a emporté. Il sentait que en tant que prêtre il pourrait apporter plus que la médecine a ceux qui avait besoin d'aide. " Je voulais servir le Christ en proclamant la Bonne Nouvelle, l'Evangile qui donne la joie, et surtout dans un environnement ou il y a beaucoup de gens qui souffrent et vivent dans une misère extrême. Mais aussi de l'espoir. Je vais devenir prêtre pour que je puisse apporter de la consolation à ceux qui souffrent, d'administrer les sacrements, et de donner l 'espoir a ceux qui ont tout perdus ; ceci est mon plus grand objectif. "Quelle merveille de pouvoir amener des âmes a Dieu et d'annoncer les merveilles de celui qui nous a créé. C'est le meilleur choix que j'ai jamais fait".
Nous avons besoin de nos bienfaiteurs. Sans ce soutien nous aurions de grosses difficultés pour terminer chaque année académique, et notre formation. Nous sommes très reconnaissants a nos bienfaiteurs, et a ACN, pour ce qu'ils font déjà, et nous espérons qu'ils continuent a nous soutenir et nos séminaristes, pour la gloire de Dieu" dit Jean-
Claude.


La formation de Jean-Claude Barack, ainsi que d'approximativement 600 séminaristes dans la République Démocratique du Congo est possible grâce au soutien financier du ACN.


Simon Pierre lui répondit: "Seigneur, à qui irions nous? Tu as les paroles qui donnent la vie
éternelle" (Jn 6, 68)

République démocratique du Congo – Jean Claude Barack Abiritseni Fiston
Séminaristes

Je m'appelle Alexey Barbu, et j'ai 19 ans. Je suis né au Kazakhstan, dans la ville de Zhezkazgan. Je suis actuellement étudiant au Séminaire supérieur théologique interdiocésain de Marie, Mère de l'Église, à Karaganda.

J'avais l'habitude de fréquenter l'église orthodoxe. En novembre 2015, alors que j'avais 13 ans, un ami m'a invité à prendre le thé chez une connaissance avant d'aller à l'école. Lorsque nous sommes arrivés, j'ai vu qu'il s'agissait d'une église. Nous sommes entrés dans le bâtiment et il y avait des gens assis autour d'une table. Ils nous ont demandé de nous asseoir avec eux et nous avons commencé à nous présenter. Je me suis alors rendu compte que l'un d'entre eux n'était autre que l'actuel évêque de Karaganda, Adelio Dell'Oro, et qu’un autre était le curé de la paroisse, le père Robert. Le lendemain, j'y suis retourné pour prendre le thé et pendant que j'étais là, j'ai demandé quels jours ils avaient la messe. Au début, je me suis dit que j'allais juste y aller, discuter un peu avec le père Robert, passer du temps avec les autres et voir ce qui se passait. Depuis lors, je n'ai pas cessé d'y aller.

J'ai été baptisé comme catholique en 2016, mais je n'ai pas immédiatement reçu d'autres sacrements, car j'avais besoin d'une bonne préparation. L’été de cette même année, j'ai fait ma première communion. Depuis lors, j'ai commencé à réfléchir à la prêtrise. Chaque année, l'église organisait une retraite spirituelle pour les jeunes de tout le Kazakhstan, et j’ai participer à chacune. Après l'une des réunions, lors d'une retraite au séminaire, j'ai commencé à ressentir quelque chose en moi, et je n'arrivais pas à m'en défaire. J'y ai pensé pendant longtemps. Après avoir terminé la terminale, je me suis inscrit dans une université russe et j'ai été accepté. Tout ce que je voulais, c'était partir et commencer mes études.

Cependant, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à ma vocation sacerdotale, et finalement j’ai abandonné l’université et j'ai demandé à être admis au séminaire. En 2021, j'ai commencé mon premier diplôme, en philosophie, et maintenant je continue mes études, et mon chemin avec Jésus.

Priez pour moi et pour tous les séminaristes du Séminaire théologique supérieur interdiocésain Marie, Mère de l'Église, à Karaganda.

Les séminaristes du Séminaire théologique supérieur interdiocésain Marie, Mère de l'Église, à Karaganda peuvent continuer leurs études grâce à l’aide qu’ils reçoivent de l’AED.

« J'entendis la voix du Seigneur, disant: Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous? Je répondis: Me voici, envoie-moi. » (Is 6 :8)

Kazakhstan – Alexey Barbu
Séminaristes

Je m’appelle Peter Kelvin Makina. Je suis étudiant au séminaire St Pierre, à Zomba au Malawi. L’histoire de ma vocation commence à l’âge de 9 ans. J’admirais le prêtre missionnaire italien-cambodgien qui servait dans ma paroisse à ce moment-là, dans la Paroisse St Jean. J’admirais la façon dont il célébrait la messe dans notre langue chiwecha, avec son accent italien, et j’admirais la façon dont il célébrait la liturgie. 

Cette admiration m’a amené à servir à la messe et à vouloir en apprendre plus de la part de ce missionnaire. C’est pourquoi je ne ratais jamais la messe du dimanche. Le prêtre italien nous rendait visite et inspirait les enfants de chœur en les encourageant à devenir prêtres.

Il nous expliquait que beaucoup d’entre nous avaient désespérément besoin d’entendre la Parole de Dieu, mais que peu prêchaient la Bonne Nouvelle. C’est pourquoi l’Eglise a besoin de plus de prêtres. J’ai décidé d’entrer au séminaire parce que cette passion de servir les autres, et de servir Dieu pour prêcher la Bonne Nouvelles et guider les âmes des personnes vers leur Créateur, Dieu.

Nous n’avons pas eu de vocations religieuses dans ma famille. Si Dieu le veut, je serai le premier. C’est très gratifiant de voir que durant notre travail pastoral, nous pouvons partager l’Amour de Dieu avec les autres, les accompagner, et s’occuper de tous. Je peux leur apprendre tout ce que je sais déjà sur la foi catholique.

Cependant, le chemin n’est pas toujours aisé. Quelques-uns de mes proches ne soutiennent pas ma décision de me former à la prêtrise. Cette pression peut devenir très forte par moments, et de temps en temps je pense à quitter le séminaire, mais j’ai mes amis pour m’aider, et quand je partage mes problèmes avec eux, je me sens soutenu et encouragé.

Priez pour tous les séminaristes au Malawi !

Beaucoup de séminaristes au Malawi sont capables de continuer leurs études au séminaire grâce à l’aide de l’AED.

Malawi – Peter Kelvin Makina
Séminaristes

Mon nom est Christian Velsquez, je suis originaire de la région de Granada, et j'appartiens à la paroisse de Nuestra Señora de la Asunción Xalteva au Nicaragua. J'ai 21 ans, et j'ai passé les cinq dernières années au Grand Séminaire de San Pedro Apóstol, depuis que j'ai dit oui au Seigneur un dimanche, vers la fin du mois d'octobre, lors de la fête de Saint François d'Assise. Je n'ai jamais pensé que ce moment avec Lui changerait ma vie, car je ne pensais pas - cela ne m'a même pas traversé l'esprit - que je serais prêtre. J'ai appris à prier avec ma grand-mère maternelle, qui m'emmenait aussi tous les jours à l'église. C'est elle qui m'a inculqué l'habitude de parler chaque jour à notre très sainte Mère, et de parler avec confiance à Dieu.

Je voulais étudier l'architecture, ou l'enseignement, et fonder une famille. Je pensais à tort que je n'avais pas besoin de Dieu, que je pouvais avoir ma carrière, gagner de l'argent et jouir du luxe.

Un jour, j'ai accompagné une amie à l'église, et quand elle est sortie, je suis resté seul dans la chapelle, et j'ai compris que renoncer à Dieu, c'était renoncer à ma vie. J'étais rempli de tristesse, de douleur, mais aussi de la joie de me sentir aimé de Lui. Tremblant de peur, mais le cœur sûr, j'ai dit : "Me voici pour faire ta volonté." Je me suis souvenu des paroles de saint Jean-Paul II : "N'ayez pas peur d'ouvrir grand les portes au Christ", car le Christ vaut tout.

Beaucoup de gens se sont prononcés contre ma décision. Ma famille m'a traitée de "fou", et a dit que j'avais besoin d'une thérapie, ou de voir un psychologue. Mon père m'a dit à plusieurs reprises qu'il me renierait si je devenais prêtre. Mon confesseur, un jésuite, m'a conseillé de continuer à aller à la messe et à parler à Dieu, dans la chapelle, parce qu'il me donnerait la meilleure réponse. C'est ce que j'ai fait.

J'aime mon temps de prière, la liturgie des heures et la prière du chapelet. J'aime aussi le sport, comme le football, et les repas, non seulement parce que j'aime le gallo pinto - la spécialité de riz et de haricots de mon pays - mais aussi parce que j'aime la joie du partage.

Sainte Teresa de Calcutta disait que personne ne donne ce qu'il n'a pas. Lorsque vous apprenez à connaître Dieu et que vous lui ouvrez votre cœur, vous ne pouvez pas garder cette joie pour vous, vous devez la partager.

Nicaragua – Christian Velsquez
Séminaristes

« Je remercie bien souvent le seigneur de votre présence à nos côtés. Sans vous, il serait vraiment difficile de continuer notre apostolat. »

Sœur Hanan Youssef
Partenaire de projet au Liban

Je m'appelle Kristin Guri, et je fait mes études au séminaire diocésain de Redemptoris Mater à Lezhë, en Albanie. Je suis en troisième année de théologie à la faculté de philosophie et théologie, de la La Mère de Bon Conseil a Shkodra. J'ai 22 ans et je suis albanais.

Je suis né a Gurï,ï Zi , une petite ville à Shkodra, dans le nord de l'Albanie. Je suis le deuxième d'une fratrie de 4 enfants. Quand j'étais jeune j'étais plutôt renfermé et timide, et j'avais du mal à aller vers les autres et surtout vers mon père qui avait une forte personnalité. Je voulais lui montrer que j'étais un enfant sage, et que je faisais tout pour réussir.

Le Seigneur est apparu dans ma vie quand j'avais 14 ans, et j'ai commencé à suivre des cours de catéchisme dans ma paroisse. C'était une rencontre extraordinaire avec Dieu. Pour la première fois, j'ai senti que Dieu m'aimait tel que j'étais avec mes problèmes et mes péchés. Au début, je ne comprenais pas grand chose; mais j'ai persisté car c'était un moyen pour m'éloigner de la maison et de mon père car a l'époque nos relations étaient très difficiles.

A peu près un an plus tard, mes parents ont aussi trouvé le chemin de la foi et je me suis retrouvé dans le même groupe neo-catechumène que mon père dans ma paroisse. Au départ cela m'a fait souffrir, mais je suis rendu compte que Notre Seigneur nous avec mis sur un chemin de réconciliation.

Pendant une retraite le Seigneur m'a inspiré avec un verset de Mathieu 10, 39 "celui qui voudra garder sa vie la perdra; mais celui qui perdra sa vie pour moi la retrouvera". Grâce à ce verset j'ai compris que pour être chrétien, on doit "mourir".

Après trois années d'échanges avec mes catéchistes et inspiré par notre Seigneur pendant la Journée Mondiale de la Jeunesse en 2016 à Cracovie, j'ai pris la décision d'entrer au séminaire. J'ai eu beaucoup de difficultés à faire cette démarche après avoir terminé l'école parce que je savais que ma vie sera complètement changé : mes études, la vie que j'avais envisagée, une famille.... j'ai un peu résisté pour pouvoir faire des études de physique.

Grâce aux catéchistes, je comprenais comment notre Seigneur montrait son amour pour moi, qu'il me laissait un libre choix, c'était à moi de décider ce que je voulais faire de ma vie, je n'avais jamais eu une telle expérience. Avec une liberté totale, j'ai décidé de rentrer au séminaire et de de tout laissé derrière moi, mon école, ma famille, ma petite amie, et plus encore, pour l'amour de l'évangélisation.

Au séminaire j'ai compris que notre Seigneur me soutenait et il continue bien que par moment je me sente faible. Pendant ces 5 années au séminaire notre Seigneur m'a donné la possibilité grâce à mes catéchistes et ma communauté de me réconcilier avec mon père et avec mon histoire. 'j'ai compris comme c'est magnifique de donner sa vie pour le Christ, car j'ai connu une immense joie, et une liberté que je n'avais jamais ressentie dans ma vie auparavant. Comme c'est formidable de pouvoir dire au Seigneur " me voici, que Votre volonté soit faite!" PRIEZ POUR MOI.

KRISTEN GURI fait parti des 20 séminaristes qui sont soutenu dans leur formation sacerdotale par l'ACN en Albanie.

Mathieu 10, 39 "celui qui voudra garder sa vie la perdra; mais celui qui perdra sa vie pour moi la retrouvera".

Albanie – Kristin Guri
Séminaristes

"On nous a dit que nous pourrions rester en vie si nous enlevions nos soutanes. Mais je mourrai avec ma soutane."

Entre 1931 et 1939, une terrible persécution religieuse s’est abattu sur l’Eglise Catholique en Espagne. Cela a donné lieu à 10 000 martyrs, dont 2 053 ont été publiquement canonisés (21) ou béatifiés (2042).

Evêques, prêtres, séminaristes, consacrés et laïcs, tous ont témoigné de leur Amour pour le Christ et pour leur pays. Parmi eux, se trouvaient les Martyrs de Barbastro, dans la province Huesca du nord de l’Espagne. Dans cette seule ville, 79 religieux et prêtres furent exécutés.

Parmi ceux qui furent assassinés, se trouvaient 41 séminaristes Claretains, presque tous âgés de 21 à 25 ans. Ils moururent pour le Christ, en ayant prêché l’amour et défendu leur foi et leur vocation. Ils écrivirent d’émouvantes lettres d’adieu à leurs familles et à leur congrégation, sur des emballages de chocolat, des mouchoirs, et sur le bois d’une chaise de piano. Leurs mots sont poignants. L’un d’entre eux écrivit : “On nous a dit que nous pourrions continuer à vivre si nous enlevions notre soutane et quittions ce chemin. Mais je pourrai avec ma soutane. » Un autre dit : « Ils veulent que nous prenions les armes. Mais nous servons le Christ, et nous pouvons seulement prêcher la paix. Nous ne combattrons jamais. » Un troisième séminariste qui étudiait le chinois, écrivit à un collègue qui partait pour la Chine : « Puisque je ne partirai pas en Chine, comme je l’avais toujours souhaité, je donne mon sang pour les Missions chinoises ».

Les séminaristes et prêtres furent emprisonnés dans le hall d’un bâtiment voisin. Ils furent traités avec une brutalité qui s’intensifiait de jours en jours. Outre la chaleur étouffante, une nourriture insuffisante et le manque d’hygiène, ils étaient insultés et battus. Les séminaristes prièrent. Le cuisinier leur apportait la communion en secret. Ils furent emmenés par groupes pour être assassinés. Alors qu’il ne restait plus que 21 séminaristes dans le hall, on leur indiqua qu’ils seraient assassinés cette nuit, le 13 août 1936. Faustino Pérez écrivit une lettre de la part de tous. Tous les autres la signèrent, chacun ajoutant leur souhait spirituel. Cette lettre fut écrite sur un emballage de chocolats. Deux séminaristes argentins qui furent séparés à la dernière minute car ils étaient des citoyens étrangers, prirent la lettre avec eux, en la cachant dans leurs habits.

Le dernier paragraphe indiquait : « Nous mourrons pleinement satisfaits, aucun d’entre nous ne ressent de la peur ou des regrets : nous mourrons en demandant à Dieu que le sang qui coule de nos blessures ne soit pas un sang de vengeance, mais un sang vivant, qui encourage votre développement et votre expansion dans le monde entier. Que les martyrs de demain, 14 août, vous rappellent qu’ils meurent la veille de l’Assomption. Et quelle journée ! Nous mourrons revêtus de nos soutanes, et ce le même jour que nous les avons revêtues pour la première fois. »

43 séminaristes Claretains furent arrêtés et pris en otage par des force républicaines. Seuls deux d’entre eux, qui étaient étrangers, furent épargnés, sauvant ainsi les lettres écrites par leurs frères martyrs.

Espagne – 10 000 martyrs de la foi
Séminaristes

Je m'appelle Elie Abou Slaybi, je suis originaire de Douris, un village de 18 000 habitants situé à 3 km au sud de Baalbek, au Liban. Baalbek était l'Héliopolis des anciens écrivains grecs et latins, où Constantin a érigé la première basilique chrétienne. Depuis le XIXe siècle, elle est le siège de deux évêques catholiques, un Melkite et un Maronite.

Je suis actuellement en quatrième et dernière année d'études au séminaire de Saint-Jacques à Karm Sadde et j'espère devenir prêtre, en réponse à l'appel du Seigneur, en offrant ma vie à son service. Mon père est décédé en 2020, après avoir contracté le nouveau coronavirus.

Au cours de mon service pastoral, j'ai constaté une grande soif de la parole de Dieu chez les fidèles de mon diocèse. Enfants, jeunes et adultes cherchent tous le chemin de la lumière et de la joie, dans une région pleine de défis sociaux, culturels et économiques, et aussi de menaces sécuritaires. Rendre la parole de Dieu accessible et compréhensible pour eux les aide à surmonter les difficultés quotidiennes et à s'enraciner dans cette région, dans laquelle ils sont devenus une minorité.

En effet, sur les 18 000 habitants de Douris, seuls 250 sont chrétiens. Leur apporter une aide spirituelle est indispensable pour maintenir leur identité religieuse. Le risque d'être absorbé par une société qui ne nous ressemble pas, d'adopter des pratiques et des modes de vie étrangers est réel, et de nombreux fidèles sont égarés, et doivent endurer des années d'efforts pour retrouver le chemin de Dieu.

Mais ce ne sont pas seulement les croyants qui ont besoin de cette lumière. De nombreux non-chrétiens souhaitent également connaître cette vérité qui donne la vie. J'ai eu le privilège d'apporter la parole de Dieu à beaucoup d'entre eux, et après les avoir accompagnés pendant de nombreuses années, ils se sont convertis et ont été baptisés. Dans cette région où les chrétiens sont devenus minoritaires, et mènent une vie extrêmement difficile, j'espère poursuivre mon aventure avec le Christ.

Je m'efforce d'être un bon ouvrier dans sa vigne, d'être un marin courageux qui ne craint pas le vent. Et pour cause, le Maître est à bord !

Je compte sur vos prières.

L’éparchie maronite de Baalbeck-Deir El Ahmar dans la vallée de la Bekaa reçoit des fonds de l’AED pour soutenir la formation de 8 séminaristes.

« Frères, je ne pense pas l'avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ. » (Phil 3, 13-14 )

Liban – Elie Abou Slaybi
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